Algérie

Une justice de qualité garantit la réalisation de la cohésion sociale et du développement durable (rapport) Droits



Une justice de qualité garantit la réalisation de la cohésion sociale et du développement durable (rapport) Droits
La Commission nationale consultative de promotion des droits de l'homme (CNCPDH) a affirmé qu'une justice de qualité reste le seul garant pour la réalisation de la cohésion et de la paix sociales dans une société où règnent la démocratie et le développement durable.Une justice de qualité est le seul garant pour la réalisation de la cohésion et de la paix sociales et le passage vers une société moderne et démocratique, l'Etat de droit et le développement durable", a indiqué la CNCPDH dans son rapport annuel 2012.
"La réforme qualitative" du secteur de la justice doit viser "une mise à niveau véritable des principales parties influentes, des acteurs et des agents", précise le rapport de 202 pages.
La commission a appelé en outre, à "mettre l'accent sur la mesure de détention préventive, les libertés publiques, la peine alternative, le renforcement de la justice de proximité et l'amélioration des structures pénitentiaires" outre "la restructuration des professions juridiques notamment celle d'avocat".
La réforme de la justice est de nature à "contribuer au renforcement et à la protection de l'économie nationale et à définir les critères d'une transition réussie vers l'économie de marché car permettant à la justice de jouer le rôle d'arbitre objectif sur la base de nouvelles normes dont le respect des règles de la concurrence économique ainsi que les nouveaux dispositifs juridiques de la stabilité sociale", souligne le document.
Selon le rapport qui relève le progrès notable enregistré en 2012 en matière de droits de l'homme en Algérie, "les différents droits en question sont étroitement liés (...) notamment ceux liés aux droits économiques, sociaux et culturels".
Au regard de "l'étendue de la protestation et de l'ampleur des revendications, il est désormais important et urgent pour les pouvoirs publics d'inscrire dans leurs priorités, les préoccupations du citoyen", lit-on encore dans le document.
Concernant les mesures relatives à l'emploi en tant que "moyen optimal d'insertion sociale des catégories les plus vulnérables, le rapport estime qu'"elles se sont avérées insuffisantes et en appellent à des solutions globales".
D'autre part, la CNCPDH a souligné que les dispositions concernant la santé, l'enseignement et les politiques liées au logement et questions des jeunes et la société civile requièrent "une approche plus adaptée" aux politiques économique, sociale et culturelle.
Evoquant "l'ébullition sociale et les mouvements de protestation" et leur rapport avec la stabilité sociale et sécuritaire du pays, la commission affirme que la situation "nécessite une suite urgente de la part de tous les acteurs outrepassant le constat" à travers "une méthode de travail qui réunit entre l'analyse objective et la prise de décision en rapport avec la réalité".
Pour ce qui est du rôle de la communication dans la compréhension des préoccupations, le rapport note que le "déficit" constaté en matière d'informations risque d'"entamer la crédibilité de l'Administration en l'absence d'informations et d'éclairages fiables", ajoutant que "le renforcement des mécanismes de concertation et de communication est susceptible de promouvoir des droits économiques, sociaux et culturels pour un dialogue constructif en mesure d'empêcher les actes de violence".
A ce propos, le document précise que le dialogue et la concertation sont deux indicateurs "pour le rétablissement de la confiance entre gouvernant et gouverné et entre Administration et citoyen".
D'autre part, la commission a renouvelé au sujet de la liberté de la presse, la nécessité de "développer des approches plus efficaces pour mettre fin aux carences dont souffre le secteur de la presse", ajoutant qu'elle "milite pour que la liberté de la presse puisse bénéficier d'un environnement et d'un cadre juridique favorables au développement d'une l'information plurielle qui jouit du soutien et de la protection de l'Etat".
Concernant la corruption, la commission a appelé à travers son rapport, les hautes autorités à prendre "des mesures approfondies et soutenues qui touchent l'ensemble des secteurs générateurs de richesse pour venir à bout de ce phénomène", rappelant que "le temps est venu pour mettre fin à ce dérapage à travers le strict respect des dispositions de la Constitution".


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