Les élèves du lycée technique Ibn El Haîtam de Ruisseau, tiennent à perpétrer jamais leur tradition qui remonte, apprend-on, à 1991. A chaque fin d'année, les lycéens, particulièrement les classes de terminale, organisent une journée «festive» en utilisant des fumigènes et des pétards.
Hier matin, les élèves de ce lycée, après avoir reçu leurs convocations au Bac, ont tenté d'organiser, comme l'ont fait avant eux leurs camarades. Cette journée est, selon eux, une tradition propre à leur lycée. «C'est notre manière d'exprimer notre liberté, après les trois années de soumission au règlement interne de ce lycée, puisque l'année prochaine je serai à l'université», nous a déclaré une lycéenne rencontrée sur les lieux. Néanmoins, des forces de police ont été dépêchées sur les lieux pour faire cesser le déroulement de cette manifestation. «On n'a pas pu poursuivre nos festivités. Les policiers nous ont enlevé tout ce qu'on a préparé comme pétards et fumigènes. De plus, ils nous ont enlevé les portables et les caméras. Et ils ont dispersé la foule», proclame un autre lycéen de la classe de terminale. Pour ces élèves, «c'est une manière d'exprimer leur liberté et leur soulagement». Mais les autorités craignent surtout toute forme de troubles, le motif étant d'assurer un bon déroulement des législatives du 10 mai prochain. Par ailleurs, selon les déclarations des élèves, notamment ceux des classes de terminale, les problèmes sont multiples, entre autres : les enseignants, la cantine, et le règlement interne de l'établissement. «Comment se fait-il que les enseignants déclenchent souvent des grèves pour l'augmentation des salaires ' Et d'un autre côté, ils n'assurent même pas un bon encadrement pédagogique des élèves», se demande une autre lycéenne. Cette journée sacrée pour chaque élève arrivant en terminale, est une tradition marquante. Mais le choix de la fin d'année est «une obligation», car nous font savoir les élèves : «L'administration ne peut pas nous empêcher de passer le Bac. Pour cette raison, nous sommes obligés d'attendre nos convocations pour éviter tout problème avec l'administration».
Les élèves du lycée technique Ibn El Haîtam de Ruisseau, tiennent à perpétrer jamais leur tradition qui remonte, apprend-on, à 1991. A chaque fin d'année, les lycéens, particulièrement les classes de terminale, organisent une journée «festive» en utilisant des fumigènes et des pétards.
Hier matin, les élèves de ce lycée, après avoir reçu leurs convocations au Bac, ont tenté d'organiser, comme l'ont fait avant eux leurs camarades. Cette journée est, selon eux, une tradition propre à leur lycée. «C'est notre manière d'exprimer notre liberté, après les trois années de soumission au règlement interne de ce lycée, puisque l'année prochaine je serai à l'université», nous a déclaré une lycéenne rencontrée sur les lieux. Néanmoins, des forces de police ont été dépêchées sur les lieux pour faire cesser le déroulement de cette manifestation. «On n'a pas pu poursuivre nos festivités. Les policiers nous ont enlevé tout ce qu'on a préparé comme pétards et fumigènes. De plus, ils nous ont enlevé les portables et les caméras. Et ils ont dispersé la foule», proclame un autre lycéen de la classe de terminale. Pour ces élèves, «c'est une manière d'exprimer leur liberté et leur soulagement». Mais les autorités craignent surtout toute forme de troubles, le motif étant d'assurer un bon déroulement des législatives du 10 mai prochain. Par ailleurs, selon les déclarations des élèves, notamment ceux des classes de terminale, les problèmes sont multiples, entre autres : les enseignants, la cantine, et le règlement interne de l'établissement. «Comment se fait-il que les enseignants déclenchent souvent des grèves pour l'augmentation des salaires ' Et d'un autre côté, ils n'assurent même pas un bon encadrement pédagogique des élèves», se demande une autre lycéenne. Cette journée sacrée pour chaque élève arrivant en terminale, est une tradition marquante. Mais le choix de la fin d'année est «une obligation», car nous font savoir les élèves : «L'administration ne peut pas nous empêcher de passer le Bac. Pour cette raison, nous sommes obligés d'attendre nos convocations pour éviter tout problème avec l'administration».
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Posté Le : 19/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D B
Source : www.lemidi-dz.com