Algérie

Une journée d'études sur "la lutte et la prévention contre la drogue et les stupéfiants"



La Cour d'Alger a organisé, dimanche, une journée d'études sur "la lutte et la prévention contre la drogue et les stupéfiants", au cours de laquelle les intervenants ont salué les derniers amendements apportés à la loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes.Le juge d'instruction, vice-président du pôle pénal financier et économique spécialisé de Sidi M'hamed, Rostom Mansouri, a salué les nouvelles dispositions contenues dans la loi 23-05 du 7 mai 2023, modifiant et complétant la loi 04-18 relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes.
Soulignant que cette nouvelle loi a conféré "un grand rôle" à la société civile dans la lutte contre la drogue aussi bien qu'aux mosquées et aux établissements culturels et sportifs, M. Mansouri a indiqué que la société civile s'acquitte également de son rôle à travers sa participation à "l'élaboration et la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue".
Il a affirmé, à ce propos, que les derniers amendements de cette loi ont souligné "le rôle majeur des médias dans la lutte contre la drogue à la faveur des émissions télévisées ou des programmes de formation pour sensibiliser sur ce phénomène".
De son côté, la magistrate au tribunal de Rouïba, Ghania Gueddoud, a salué ces amendements, notamment en ce qui concerne l'implication de la société civile dans l'élaboration et la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue, estimant que cela "est à même de sensibiliser les jeunes, en particulier les adultes, aux risques de ces poisons".
Pour sa part, le médecin légiste à l'établissement hospitalo-universitaire "Mustapha Pacha", Dr. Djamil Azouz, s'est félicité des derniers amendements apportés à la loi, les qualifiant de "valeur ajoutée", en considérant "le toxicomane comme étant une victime qui mérite la prévention et le traitement sans poursuites".
En tant que médecin légiste, Dr. Azouz a souligné "le nombre élevé de jeunes qui meurent d'overdose".
De son côté, le premier procureur général adjoint près la Cour d'Alger, Tahar Messaoudi, a affirmé la nécessité de lutter contre la drogue et d'accorder la priorité à la prévention et au traitement.


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