Algérie

Une journée comme les autres à Constantine



L'entrée en vigueur du week-end «semi-universel» n'a absolument pas influé ce vendredi 14 août sur le comportement des Constantinois. Comme d'habitude, la ville était presque déserte. La plupart pour ne pas dire la totalité des commerces de la ville étaient fermés.

 Les kiosques à tabac et journaux, les commerces du centre-ville avaient leurs portes closes. C'est à partir de midi, heure de départ vers les mosquées pour la grande prière, que la ville était quasiment vide de son habituelle population. Même les traditionnels visiteurs qui se rendent chaque jour par centaines à Constantine, à grand renfort de bus suburbains, ou par les trains de banlieue, n'étaient pas au rendez-vous habituel pour «faire» les magasins ou les emplettes.

 Pour les citoyens, «c'est un vendredi comme tous les autres, une journée de repos». Même les établissements publics qui travaillaient habituellement le jeudi, ont fait le «pont» dans l'attente de l'application du nouveau week-end fixé dorénavant aux vendredi et samedi. Le monde de l'administration a bénéficié de trois journées entières de repos. Même les travailleurs astreints à un travail posté les jeudis ont bénéficié de ce week-end prolongé.

 Finalement, ce sont uniquement les policiers, les chemins de fer, les transports publics des grandes lignes par trains ou autocars et les éléments de la protection civile astreints à des services «permanents» qui ont travaillé normalement. Les transports urbains, bus et taxis, ont fait exactement la même chose que pour les vendredis précédents: très peu d'activité la matinée, arrêt total entre midi et quatorze heures et reprise au ralenti à partir de cette heure. A l'évidence, il faut attendre la semaine prochaine pour voir la réaction populaire sur qui, pour l'instant, le changement du week-end applicable à compter du 14 août n'a eu aucune influence. Un vendredi absolument comme les autres...




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)