Algérie

Une journée chez les enfants cancéreux


Plusieursactivités et manifestations ont été organisées, ce week-end à Oran, àl'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'enfance qui coïncideavec le 1er juin de chaque année. Cette journée a été officiellement célébréeau niveau du centre de convalescence pour enfants cancéreux Souiah El-Houari àCap Blanc. Plusieurs activités artistiques et culturelles ont été présentées,en présence des autorités locales, le wali d'Oran, les familles des malades,des enfants et des parents d'élèves. Après avoir visité les différentspavillons de cette structure, qui abrite 70 enfants atteints du cancer, lepremier responsable de la wilaya a pris connaissance des préoccupations etproblèmes du centre et a promis d'apporter l'aide financiaire et l'assistancenécessaires dont ont besoin ces malades. Les hôtes du centre ont eu à visiterune exposition de dessins réalisés par les enfats malades. Des cadeaux ont étéremis aux enfants à la fin de la visite. Par ailleurs, età la même occasion, une rencontre ayant pour thème «pour un univers nouveaupour les enfants» a été organisée, jeudi, par l'association Amel Oua Tadamound'Oran en coordination avec la fondation nationale des droits de l'enfant.Cette rencontre qui a eu pour cadre le palais des arts et de la culture d'Orana vu la participation de Mme Tard Houria qui a présenté une communication sur«la justice et les mineurs». Une autre communication sur «l'enfant et le dangermoral» a été présentée par Mme Merad, psychologue et professeur à l'universitéd'Oran. L'intervenante a mis l'accent sur la violence intra-familiale et lescauses de l'hétéro-agressivité chez l'enfant. Une étude menée par Mme Merad auniveau de trois établissements d'enseignement moyen et trois lycées a montréqu'il y a deux types de violence chez les élèves. «Il y a ceux qui ont unniveau d'activation cérébrale optimale et il y a ceux qui ont un niveau faible.Les premiers cherchent tout le temps à trouver le facteur déclenchant pourfaire sortir leur violence. Le deuxième type sont des élèves qui suivent et quireprennent pour modèle les élèves du premier type», a affirmé Mme Merad.Cependant, «il ne faut jamais s'adonner à «l'effet miroir» à savoir êtreviolent avec les enfants hétéro-agressifs et agir de la même manière qu'eux.Pour ces élèves qui vivent la violence familiale, le milieu scolaire devient unmilieu projectif de leur état de panique et d'angoisse. Les résulats et lesrecommandations de cette étude en cours seront prochainement communiqués, selonla psychologue.
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