Algérie

Une jeune poétesse chante pour la paix



Un évènement littéraire de taille a marqué la wilaya d'Ain-Temouchent. Son actrice est la jeune fille du bled, Imène Latachi,une jeune poétesse en langue de voltaire, invitée avant-hier de l'édition «rencontre Kateb wa kiteb» (livre et son auteur) organisée au niveau de la bibliothèque principale de lecture publique Malek Bennebi de la wilaya d'Ain Temouchent. Elle a présenté son recueil de poèmes intitulé «Lumières dans les ténèbres» devant un panel de professeurs, universitaires dont le directeur du centre universitaire Ahmed Bouchaib d'Ain Temouchent, d'étudiants et de journalistes.Cette ?uvre d'une centaine de poèmes répartis en cinq parties, était écrite par cette jeune fille de 22 ans, étudiante en langue française dans ce centre universitaire qui l'a éditée par ses propres moyens.Imène a décrit avec bravoure le bon et le mauvais de son environnement. Elle a exprimé d'une façon naïve et innocente tout ce qu'elle voit et ressent. Elle a composé des vers pour critiquer sa société en citant les ténèbres, défendu les palestiniens et dénoncé l'hypocrisie de certains états arabes. Oui, elle a déclamé des proses rimées pour l'amour, la réussite, l'espoir, la femme et la paix dont en cite ce quatrain de son poème « vivons la paix» pour épiloguer son recueil. « Vivons la paix ! Fini, les heurts Terminé les pleurs Nous sommes de la guerre lassés. En montant à la tribune, elle était doublement comblée de joie. Elle s'est retrouvée pour la première fois devant une assistante clairsemée d'élite et de haut niveau intellectuel et en second lieu le fait d'avoir réussi à écrire ce recueil. Au visage rayonnant de joie et de fierté, elle a agencé ;»M'inspirant de la réalité, j'ai proclamé des vérités avec une franchise et fermeté. J'ai traité les saletés de ma société. Si mes écrits sont d'une telle sévérité, cela ne reflète pas ma méchanceté.Je m'adresse à ceux dotés d'une curiosité. Tolérez le et veuillez m'accepter». L'assistante a salué cette talentueuse en herbe pour sa franchise et sa bonne foi de voire une Algérie meilleure, une société prospère, une jeunesse ravissante ; une femme émancipée. La critique poétique a été faite par le professeur en la matière, Benekrouf Blaha qui a apprécié l'esthétique de cette ?uvre et a conseillé la poétesse de bien choisir ses thèmes. Ensuite, libre voie a été ouverte aux intervenants qui ont débattu en la forme et le fond. L'ensemble a salué le travail d'intellectuel de Imène Latachi et lui a souhaité beaucoup de courage et de persévérance. Dans son intervention, le modérateur de l'édition le professeur et écrivain Reguig Miloud a restauré l'espoir en prouvant que la wilaya d'Ain Temouchent est la terre d'inspiration littéraire en réponse à ceux qui avancent le désert culturel. Il a donné les noms de quelques écrivains de l'heure. Ensuite un débat fructueux a mis en exergue les deux générations parmi l'assistance. Pour les adultes, c'était le moment de surfer dans le monde des poètes Paul Eluard,Baudelaire,Victor Hugo,Mohamed Dib. «J'étais fortement impressionné par les poèmes de cette fille témouchentoise qui a exprimé en toute liberté et honnêteté intellectuelle ses sentiments liés à la réalité. C'est merveilleux que les jeunes écrivent pour la paix, la tolérance, l'amitié en coïncidence avec la journée mondiale de vivre ensemble en paix initiée par l'Algérie.» a paraphé un journaliste.


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