Mostaganem est en proie de devenir une ville sans la moindre sécurité. Le banditisme et la délinquance règnent en maitres absolus. Les jeunes délinquants et voleurs et mêmes des mineurs parmi eux agissent en toute impunité des forces de l'ordre et même des citoyens. Ce pauvre citoyen qui est devenu apathique par la force des événements qui secouent la société de jour comme de nuit. L'impunité déliquescente n'encourage point à remédier à la situation qui commence à s'échapper des méandres de la rudesse et de la sévérité.C'est dans ce contexte qu'une avocate de Mostaganem, a été en plein jour agressée au niveau de la rue Berrais Abderahmane, alors qu'elle venait de quitter son bureau pour se rendre chez elle, hier dimanche 26 février 2012, aux environs de 12h30. Son agresseur qui venait de face, avec un de ces copains, d'après cette jeune avocate, l'a saisi par le bras et lui a dit : « Si tu bouges ou tu cries, ce sera foutu pour toi ». Ne réalisant pas ce qui lui arrivait, elle le laissera faire sans crier, il la plaque au sol et lui arrachera sa chaine en or. Il prendre la fuite vers l'oued, du côté de Tabana. Elle se relèvera avec beaucoup de difficultés et éclatera en sanglots car elle n'a pu réaliser qu'un lâche puisse s'attaquer à elle de cette façon, et en pleine rue, devant plusieurs témoins, qui n'ont pas branché. Depuis la fermeture du commissariat de Derb, les agressions se sont multipliées au niveau du quartier et des environs. Malgré les revendications des gens du voisinage, la situation ne semble pas évoluer. Il faudrait aussi signaler que la sureté de wilaya a dépêché des patrouilles pédestres de police du côté de Matmore. Mais cela reste insuffisant pour sécuriser ce périmètre vaste et réputé chaud, avec des quartiers comme Derb, Tabana et à un degré moindre Matmore. Il faudrait aussi reconnaitre que ces malfrats sont plus rusés et plus dangereux, ils opèrent souvent en groupe et grâce aux portables, ils savent exactement à quel endroit opérer grâce à leurs acolytes. Beaucoup de citoyens estiment que les conditions de détention ne sont plus dures comme avant et que les malfrats passent souvent des « vacances ». Les séjours en prison, ne les dissuadent guère et ils reprennent leurs activités criminelles, une fois dehors.
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Posté Le : 27/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Moulay
Source : www.reflexiondz.net