Une initiative durable en faveur de la Casbah d’Alger Le geste crucial de Mobilis

L’opérateur de téléphonie mobile, partenaire de la Fondation Casbah,
“met la main à la poche” pour financer des soirées musicales, une salle de lecture, un cercle littéraire et une opération de circoncision.

L’opérateur historique de téléphonie mobile en Algérie, ATM Mobilis, ne chôme pas en ce mois sacré, multipliant les nouvelles offres, les compagnes de solidarité, sponsoring et actions de mécénat en faveur de la culture algérienne. Hier, au Forum d’El Moudjahid, Azouaou Mehmel, DG de Mobilis, a scellé un partenariat avec la Fondation Casbah pour l’accompagner dans sa quête de redonner vie à cette médina qui se meurt en silence.
Aux côtés de Babaci et Meziani, respectivement président et vice-président de la Fondation Casbah, Mehmel s’est engagé à mettre la main à la poche pour financer des soirées musicales, une salle de lecture équipée d’outils informatiques, un cercle littéraire et une opération de circoncision. “Sollicités par la Fondation Casbah, nous avons été vite séduits par l’idée et manifesté notre adhésion. Quoi de plus normal que de se rapprocher du citoyen, aider les jeunes Kasbadji à sortir de leur monotonie et contribuer, un tant soi peu, à redonner vie à cette cité mythique ?”, a déclaré Mehmel, précisant à l’occasion que cette initiative s’inscrit dans la durée. Un engagement qui ne pouvait que ravir aussi bien les habitants que les fervents défenseurs de La Casbah qui en dépit de tous les obstacles continuent sans relâche à œuvrer pour que la capitale ne perde pas son âme avec la disparition de la médina. La casbah ne dispose plus de P/APC depuis déjà trois années consécutives et se retrouve presque livrée à elle-même sans aucune animation pour ce mois de Ramadhan tel que c’est les cas pour les autres communes. “C’était jusque-là une commune moribonde”, déplorera Babaci. “La Casbah est le reflet de nous-mêmes et la sauver ou la sauvegarder ne peut être l’œuvre d’un seul individu ou une institution, mais nécessite la mobilisation de tout un chacun”, insiste, pour sa part, M. Meziani, saluant au passage le geste de Mobilis qui, de son avis, est une initiative intellectuelle d’une valeur inestimable. Outre cette implication en faveur de la culture, Mobilis ne néglige pas l’aspect commercial.
L’opérateur lance, en ce mois de Ramadhan, deux nouvelles formules avec une nouvelle version de l’offre Mobicontrol et Awel. La première se décline en deux forfaits de 1 500 et 3 000 DA qui permet aux abonnés la gratuité en intra-réseau de 0h00 à 19h et un numéro favori gratuit H24 ainsi que 300 mn vers les autres réseaux (pour ce qui est du forfait de 3 000 DA).
La seconde formule est l’offre Awel avec deux types de plans, destinés aux abonnés prépayés Mobtasim, Gosto et Mobilis Carte. L’opérateur est, par ailleurs, présent sur nos écrans télé avec l’émission à succès “Djamai Family” mais aussi “les savants en Terre d’Islam”, le “Chant Chaâbi” et “Tadj El-Qoran” également très suivie par les algériens. Le volet caritatif se traduit par une campagne de solidarité en faveur de l’enfance orpheline, le mécénat pour La Casbah et l’acquisition d’un Mamobile qui est un centre mobile pour dépister le cancer de sein. Sur tout rechargement de 200 DA Mobilis reverse 10 DA et à la fin de Ramadhan la cagnotte servira à l’acquisition de ce Mamobile que l’opérateur offrira gracieusement à l’Association d’aide aux cancéreux El-Amel.
Pour ce qui de la 3G, Mehmel a rappelé que Mobilis a été le premier opérateur à se lancer sur cette technologie (2004) et a mené des tests sur 3 réseaux expérimentaux. L’opérateur se dit aujourd’hui être très partie prenante et préciser que cela est même prévu dans le plan d’action de l’entreprise.