Algérie

« Une influence positive sur la scolarité »



« Une influence positive sur la scolarité »
Thomas Davin, représentant de l'Unicef en Algérie, est catégorique. Lors d'une intervention publique, il avait affirmé qu'« un dinar investi dans le préscolaire peut rapporter de 8 à 17 dinars de retour sur investissement ». Les psychologues cliniciennes, Meriem Thamini et Rachida Baroud prennent en charge tous les cas qui se présentent à la cellule de proximité de l'Agence de développement social (ADS). Elles partagent son avis. « A 5 ans, l'enfant automatise progressivement ses mouvements et ses différents gestes peuvent remplir une fonction de réalisation tel que l'écriture » nous disent-elles. « Dans le préscolaire, l'enfant s'initie au graphisme. C'est une étape très importante puisqu'à l'école, en première année, il est censé écrire correctement l'alphabet », ont-elles expliqué. Evoquant la période préscolaire, l'une et l'autre estiment que « celle-ci est une préparation à l'adaptation pour l'école, car c'est le premier contact avec l'institution scolaire ». En effet, durant le préscolaire, les cours sont extrêmement allégés. Durant la matinée sont dispensés quelques exercices d'écriture et l'apprentissage de chants et de comptines. L'après-midi, place aux jeux de groupes, au dessin et, peut être, à une sieste. Les deux psychologues affirment que « cette séquence est une période charnière entre la maison et l'école ». « La séparation avec la mère doit se faire en douceur, sans heurt, ni problème d'ordre affectif » soutiennent-elles. En insistant sur l'importance de cette période de la vie des enfants, les deux psychologues ont souligné l'importance de cette phase « transitoire ». Ils doivent se détacher sans brutalité du vécu à la maison, de la présence de la maman affectueuse. Les jeux, la télévision (dessins animés), la présence des autres membres de la famille, les petits voisins, les cousins doivent être « mis de côté » sans déchirement. « Le préscolaire, pour toutes ces raisons, doit être généralisé à tous les enfants de 5 ans », ont soutenu les deux spécialistes. Actuellement, dans une classe, on peut trouver des enfants ayant été initiés au programme de l'école publique. D'autres ont suivi l'enseignement des écoles privées. D'autres enfants ont, enfin, fréquenté la mosquée. La catégorie d'enfants qui arrive à l'école sans aucune préparation n'est-elle pas lésée '




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