Algérie

Une illusion nommée Hamrouche



Une illusion nommée Hamrouche
Pour sa sortie hypermédiatisée et annoncée comme l'événement de la semaine, l'ancien chef de gouvernement sous Chadli a été plutôt décevant. Pour une fois qu'il est sérieusement sollicité par des hommes engagés pour le changement et les réformes, et soucieux de la pérennité de l'Etat et de ses institutions, l'homme des réformes fait encore faux bond, par calcul ou par manque de courage politique. Faut-il parler d'un gâchis 'Pour justifier son incapacité à assumer une si lourde responsabilité, Mouloud Hamrouche met en avant l'état de déliquescence et de «paralysie dangereuse» dans lequel se trouvent, selon ses propos, les institutions de l'Etat. Or, justement, c'est parce que l'impasse est telle que nul ne doit se dérober à son devoir d'aider la nation à en sortir. On comprend aujourd'hui, qu'après sa première déclaration, vite «brisée» par l'annonce officielle de la candidature du président sortant, Hamrouche s'attendait à ce qu'il soit seul à la course, pour être intronisé par ce même système qu'il dit vouloir abattre. En plus d'avoir fui sa responsabilité à un moment crucial de l'histoire de l'Algérie, ce démocrate de salon rechigne à mettre la main à la pâte, à s'impliquer directement dans les enjeux qui se posent, en allant à la rencontre des Algériens et être à l'écoute de leurs préoccupations quotidiennes. C'est à l'aune de l'action et de la présence sur le terrain que doit se mesurer la capacité et la disponibilité d'un homme politique à diriger une nation.




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