Algérie

Une histoire scabreuse d'automobile et d'airbag : Un citoyen se dit lésé dans ses droits



Un citoyen, Mouloud Zenadi, dénonce ce qu'il qualifie d'agissements « peu professionnels », d'un concessionnaire automobile, sis à Constantine, représentant de l'importateur Sovac dont il estime avoir été la victime. Ce citoyen qui a acquis, en 2007, une voiture de marque Volkswagen auprès de celui-ci, s'est vu livrer son véhicule après 5 mois d'attente. Ce client fera un grave accident 39 jours plus tard, ayant entraîné la mort d'un passager à bord du véhicule en question, lequel a dérapé au niveau d'un virage léger, ce qui a surpris plus d'un, car estiment les experts, le véhicule dispose d'une technologie « haute gamme, et de ce fait est muni d'un système ESP (anti-dérapage) et équipé de 10 airbags, ce qui est étrange avec une vitesse relativement faible par rapport à la puissance du véhicule ».Des anomalies sont apparues sur le véhicule, totalement réformé : malgré la violence du choc, seulement 2 airbags sur les 10 ont fonctionné. Ces « vices cachés » ont bel et bien été à l'origine de ce terrible accident, selon deux experts automobiles agréés, qui se sont en outre « étonnés qu'un véhicule de marque mondialement connue puisse présenter un système de sécurité aussi défaillant ». Le concessionnaire, quant à lui, n'a rien trouvé « d'anormal » dans ce véhicule, qu'il a fait expertiser à même la remorque par deux de ses agents « non qualifiés » selon le malheureux client. Ce dernier saisira le constructeur de Volkswagen, en Allemagne, lequel chargera son représentant en Algérie, Sovac, de traiter l'affaire. Encore 4 mois d'attente vaine, « alors que j'étais censé obtenir satisfaction après seulement un mois », dira le client, qui de « roi », est devenu victime.Du côté de Sovac, l'on se contentera invariablement de lui faire cette réponse révoltante : « L'affaire est toujours au niveau de l'Allemagne et ne nous concerne pas ! » Entre-temps, la voiture réformée est toujours chez le concessionnaire, qui veut, ni plus ni moins, « (l') avoir à l'usure pour (le) faire renoncer à (ses droits) », selon les propres mots de la victime. Jusque-là, aucun des trois intervenants n'a daigné s'expliquer avec le client, qui dénonce en ces termes : « Ces agissements indélicats ne sont que faux-fuyants, surtout qu'ils ont gardé le calculateur airbags afin de me retirer toute preuve matérielle. » En désespoir de cause, il saisira les hautes instances et l'ambassade d'Allemagne, « en plus de la justice de mon pays afin que la vérité sur cette affaire éclate au grand jour », a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Zenadi s'attelle à rassembler, en association, « les victimes dans son cas ». Joint par téléphone par nos soins, le concessionnaire, en l'occurrence M. Benameur, dira ceci : « M. Zenidi a saisi la justice, et c'est à elle de trancher. En ce qui me concerne, le dossier est clos, et il n'y a aucune mauvaise intention de ma part. » Quant aux représentants de Sovac, ils sont restés injoignables.


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