Algérie

Une histoire de procédures



L'entreprise qui a été chargée de l'opération, d'un coût de 9 millions de dinars, est, nous dit-on, freinée par un problème de procédures. Les enfants du petit peuple, qui n'ont pas les moyens de se payer des études dans
des écoles privées, devront non seulement prendre leur mal
en patience, mais subir en silence les effets pervers d'une bureaucratie à  la peau dure. Avec une telle approche, l'ouverture de l'école précitée n'est pas pour demain.  Pour  le même motif,
la rénovation des feux de signalisation est bloquée, et les 100 millions de dinars débloqués pour le projet moisissent dans les coffres. A cause de cette bureaucratie ne disant pas son nom, la circulation routière au niveau des différents carrefours de la cité en pâtit. Pour ce même refrain  de procédures, les 210 millions
de dinars prévus pour la réfection de certaines rues et ruelles
de l'antique Sitifis, qui tombe en décrépitude, ne sont toujours pas consommés. Cette situation n'offusque pas les responsables, sachant qu'ils n'empruntent pas  les « chemins » de la ville
à bord de leur véhicule personnel.  Pis encore, les centaines de travailleurs du service de nettoiement de la commune n'ont pas échappé, eux aussi, aux « caprices » des procédures. Figurez-vous que les tenues de ces travailleurs sont bloquées  par  ce monstre des procédures administratives qui freine la machine de la municipalité d'une aussi grande agglomération. Cet obstacle
qui s'érige au fil du temps en une immuable règle, porte un sacré coup au développement de la cité, faisant  du sur-place, pour ne pas dire reculant, à  cause de cette pieuvre.

 


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