Algérie

Une histoire de banaliseurs...



Une histoire de banaliseurs...
L'hôpital de Sétif produit quotidiennement plus de 1200 kg de déchets de soins.Les 830 lits du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Saâdna Abdenour de Sétif produisent quotidiennement 1245 kg de déchets de soins à risques infectieux (Dasri). Soit 1,5 kg par jour et par malade. Le traitement d'un tel «fardeau» pose problème depuis longtemps, d'autant que l'incinération est décriée. Pour régler la question, on a opté pour les banaliseurs, des équipements qui neutralisent les germes, sans dégager une fumée ou sécréter des liquides.Au lieu de s'imprégner de l'expérience réussie du CHU Nedir Mohamed de Tizi Ouzou, (produisant quotidiennement 600 kg de Dasri), qui vient non seulement de s'équiper d'un grand banaliseur traitant plus de 400 kg/heure, mais aussi de l'installer à l'intérieur du Centre d'enfouissement technique, (une première en Algérie si ce n'est pas à l'échelle continentale), à Sétif où la production des Dasri est très importante, on a opté pour des banaliseurs de moindre capacité. On apprend que les gestionnaires du CHU et la Direction de la santé et de la population de wilaya comptent acquérir 3 banaliseurs qui seront installés au CHU, au centre anticancer (CAC) et au nouvel hopital mère et enfant (HME) situé en face du CAC.Cette démarche consistant à acheter des équipements d'une capacité de 50kg /h au coût d'un grand banaliseur fait grincer les dents de l'association des consommateurs et des professionnels de la santé qui demandent l'intervention du ministre de la Santé afin de doter Sétif d'un banaliseur industriel, identique à celui de Tizi Ouzou, en mesure donc de traiter les Dasri des secteurs publics et privés de la wilaya et des régions limitrophes. Notons à toutes fins utiles que les Dasri du Centre hospitalo-universitaire de la capitale des Hauts-Plateaux «parcourent» actuellement des centaines de kilomètres pour être traités à Tizi Ozou et dans une unité privée de Aïn M'lila ?




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