Algérie

Une hausse de 8% par rapport à la LFC 2011



Une hausse de 8% par rapport à la LFC 2011
Une hausse de 8% par rapport à la loi de finances complémentaire 2011 est au programme des recettes budgétaires de l'Etat pour l'année prochaine (2012). Elles devront s'élever à 3 455,6 milliards de dinars, lit-on dans une note de présentation du projet de loi de finances pour 2012 soumis à l'Assemblée populaire nationale (APN).
La cause de cette accroissement des recettes est dû, selon l'APS, à «l'évolution de la fiscalité non pétrolière (+225,0 milliards de DA) contre une quasi-stabilisation de la fiscalité pétrolière (1 561,6 milliards de DA en 2012 contre 1 529,4 milliards de DA prévue par la LFC pour 2011)». Ainsi, avec des dépenses budgétaires de 7 428,7 milliards de DA (-10,2%), en raison de la baisse de 29,2% des crédits de paiements au titre du budget d'équipement et d'une hausse de 7,4% du budget de fonctionnement, «le profil des équilibres budgétaires projetés pour 2012 induirait un déficit global du Trésor de 25,4% par rapport au PIB, contre un ratio prévisionnel en 2011 de près de 34%». Ce recul est expliqué par «une contraction des dépenses budgétaires de 10,2% et une hausse des recettes budgétaires de 8%». Concernant le montant total des recettes budgétaires prévues par le projet de loi de finances pour l'année prochaine, 1 561,6 milliards de DA proviennent de la fiscalité pétrolière, tandis que 1 894,0 milliards de DA proviendront de la fiscalité non pétrolière. Cette nouvelle loi de finances prévoit également une «quasi-stabilisation» du produit de la fiscalité pétrolière en 2012 par rapport à la LFC 2011, du fait «de l'évolution des exportations des hydrocarbures sous le seul effet de leur évolution en volume de 2,5%, le prix de référence fiscal étant maintenu à 37 dollars le baril». Toujours selon le projet de loi de finances, la fiscalité non pétrolière augmentera, quant à elle, à 1 894,0 milliards de DA, contre 1 669,0 milliards de DA en 2011, (+13,5% par rapport à la LFC 2011). Les dépenses de fonctionnement prévues pour 2012 seront, quant à elles, de 4 608,3 milliards de DA et 2 820,4 milliards de DA pour l'équipement. S'agissant de la dépense de fonctionnement, elle va croître de 7,4% comparativement à la LFC 2011 et de 10,3% en y incluant les incidences financières de l'application des régimes indemnitaires et des statuts particuliers, mais aussi du fait «de l'incidence financière des charges récurrentes liées au fonctionnement des nouvelles structures», indique-t-on de même source. «Le dotations allouées au budget de fonctionnement doubleront entre 2008 (2 363,2 milliards de DA pour la LFC 2008) et 2012 (4 608,3 milliards de DA pour le projet de loi de finances 2012)», a-t-on relevé. Les dépenses de fonctionnement vont ainsi prendre en charge l'évolution des dépenses liées aux rémunérations des personnels des administrations centrales et de leurs services déconcentrés, dont la dotation va passer de 1 392 milliards de DA en 2011 à 1 664 milliards de DA en 2012, afin de couvrir notamment «l'incidence financière de l'application des régimes indemnitaires et des statuts particuliers». Des subventions de fonctionnement de 807 milliards de DA sont destinées pour la prise en charge des régimes indemnitaires de la mise en service de 851 nouveaux établissements, le financement des établissements hospitaliers à partir du budget de l'Etat pour 391 milliards de DA pour prendre en charge 16 233 nouveaux postes, et l'incidence financière de l'application de différents régimes indemnitaires, ainsi que les subventions des oeuvres universitaires avec 57 milliards de DA. S'agissant du Fonds commun des collectivités locales, il sera doté de 244,5 milliards de DA, en hausse de 71,55 milliards de DA par rapport à la LFC 2011. Cet argent, selon la même source, sera destiné notamment à «la compensation de la suppression du versement forfaitaire et de la diminution du taux de la taxe sur l'activité professionnelle». En outre, une dotation de 500 milliards de DA (contre 455 milliards de DA en 2011) est aussi prévue au titre de l'intervention économique de l'Etat, du fait «de l'effet combiné d'une contraction de la subvention au titre du soutien des prix» et «l'accroissement des dotations aux EPIC relevant principalement des secteurs de l'eau, des transports, de la communication, de l'intérieur et des collectivités locales, et de la jeunesse et des sports», ajoute-t-on.


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