Algérie - A la une

« Une hausse conjoncturelle », selon le syndicat des pharmaciens



« Une hausse conjoncturelle », selon le syndicat des pharmaciens
L'importation des produits pharmaceutiques a augmenté, lors du premier trimestre de 2016. La facture a grimpé à 450,63 millions de dollars contre 318,087 millions de dollars à la même période de l'exercice de 2015, soit une augmentation de plus de 4%, selon les informations du Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis) rapportées par l'APS. Contacté par nos soins, le syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (Snapo) estime que cette tendance haussière est conjoncturelle. Selon on président, Messaoud Belambri, il est tout à fait « normal » que la facture d'importation connaisse en cette période une fluctuation vers le haut. Il l'explique par le fait que ces importations relèvent du programme d'importation de l'année 2015. Il a fait remarquer que les négociations engagées par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière avec des laboratoires pour revoir à la baisse les prix des médicaments ont engendré un retard dans l'application du programme des importations élaboré annuellement.« Ces négociations ont pris du temps. Ce qui fait que cette opération s'est répercutée sur l'application du programme de 2015. Ainsi, plusieurs produits pharmaceutiques n'ont pas été introduits sur le marché », a avancé notre interlocuteur. A noter que la facture des médicaments à usage humain a été de l'ordre de 422,332 millions de dollars avec une augmentation de plus de 39% pour la même période de comparaison. Selon Belambri, le Snapo « ne peut pas émettre un avis précis sur des chiffres représentant un seul trimestre. Nous ne pouvons pas les comparer avec ceux de la même période de l'année précédente pour la simple raison que les conditions du marché ne sont pas les mêmes ». Dans le même sillage, il a ajouté que la situation devra se « stabiliser » dans les prochains jours. Il soutient que la facture des importations ne peut que baisser eu égard « à la production nationale qui est en constante hausse. » Les perspectives baissières seront également enregistrées par l'effet de « la politique de rationalisation mise en place par le gouvernement pour réduire le volume des importations dans leur globalité ». Dans ce sens, il va sans dire que les négociations engagées avec les laboratoires étrangers ont abouti à des résultats probants.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)