Cette maison d’édition, créée en 1970 à Beyrouth, s’est imposé comme ligne de conduite de publier une catégorie d’ouvrages essentiellement liée au savoir et à l’instruction, afin de rendre l’érudition accessible. Le représentant de cette boîte, M. Alla Eddine Nacer qui, affirme-t-il, fréquente le SILA depuis plusieurs années, insiste sur le fait que leur devise reste «l’impression et la commercialisation de ‘’El mada Aalmya’’». Le travail bien fait au niveau d’une édition respectueuse à diffuser des manuels et livres qui se donne pour vocation d’apporter un plus à l’étudiant, l’élève ou l’enfant un plus, à travers l’enseignement qu’il reçoit.» Serein, connaisseur en la matière, notre interlocuteur énumère les différentes catégories de publications que «Dar Annafès» s’est définie et met en pratique depuis quatre décennies. Les dictionnaires viennent en première liste des ouvrages à imprimer, puis les publications scientifiques, philosophiques, sociales, culture générale et, enfin, « les publications pour enfants ». Toujours dans le registre « savoir et connaissances ». A ce sujet, «Dar Annafaès» s’intéresse depuis quelques années aux séries destinées au jeune âge, entre 7 et 12 ans, ces écoliers et élèves scolarisés auxquels on doit inculquer «une connaissance par le biais d’un langage accessible à leur tranche d’âge…». Dans les matières choisies «Dar Annafès» tient à susciter l’engouement chez l’enfant, sur des publications d’apprentissage, associant loisir et compréhension. Ainsi : «Nous avons des séries éducatives sur la vie et l’univers, sur le rôle de l’enfant dans le quotidien et sa bonne conduite avec son environnement, sur l’histoire du monde arabe, sa complexité et ses richesses culturelles. Nous comptabilisons également d’autres séries, toujours orientées vers la frange du jeune âge, ayant trait à l’apprentissage intellectuel…», note M. Nacer.A cet effet, pour revenir à cette brochette de livres instructifs pour écoliers, «Dar Annafaès» met en scène, s’agissant du monde arabe, des enfants des deux sexes appartenant à un pays précis dans le but de permettre au petit lecteur, une compréhension d’une région autre que le Liban. Un concept de mise en relation avec l’autre, donnant lieu au sens de l’échange et du rapprochement. Car comprendre à l’école veut dire également comprendre par la lecture. «Les premiers pays auxquels le petit libanais peut se rapprocher sont bien évidemment son pays, Omane, l’Algérie, l’Irak, l’Egypte, en attendant que d’autres publications soient consacrées au reste des Etats du monde arabe…»
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Posté Le : 28/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Leila Nekachtali.
Source : www.horizons.com