Algérie

Une halte contre l'amnésie !



Une halte contre l'amnésie !
Commémorer, c'est transmettre aux générations futures, pour tenter de combattre l'oubli, pour lutter contre l'accélération de l'histoire et la surabondance d'informations. C'est une référence au passé, un rappel de la dette à l'égard des morts, une exhortation à se souvenir d'un voeu de fidélité.Commémorer, c'est transmettre aux générations futures, pour tenter de combattre l'oubli, pour lutter contre l'accélération de l'histoire et la surabondance d'informations. C'est une référence au passé, un rappel de la dette à l'égard des morts, une exhortation à se souvenir d'un voeu de fidélité.Mais en fait, il s'agit bien plus de l'avenir que du passé. L'enjeu est de nous raconter à nous même ce qui nous importe et de favoriser, par l'émotion produite, quelque chose comme un engagement solennel et partagé.C'est dans cette optique que le village de Tassaft Ouguamoune, situé à une quarantaine de kilomètres du chef lieu de wilaya de Tizi- Ouzou, s'apprête à commémorer son enfant prodige, le colonel Amirouche tombé au champ d'honneur avec son compagnon de lutte le colonel Si El-Houes, le 29 mars 1959 dans une embuscade, tendue par les forces coloniales de l'armée française, sur le chemin menant vers Tunis, dans les monts du Djebel Thameur à Bou-Saâda dans la wilaya de M'sila.Cette halte annuelle de la mémoire en elle-même est un retour au passé et devrait prendre d'autres significations pour s'unir dans le recueillement, afin de renouveler le serment, fait par les chouhada dont les sacrifices ont marqué chaque Algérien par le sang qui a coulé et irrigué cette terre.Aussi est-il du devoir de chacun de se remémorer ces hommes tous autant qu'ils étaient du fait qu'ils ont été les fers de lance de la lutte pour la libération du pays et du peuple, répondant présents au rendez-vous de Novembre, au lieu de les dénigrer dans les salons.Car ces dernier temps, des mauvaises langues se lèvent contre ce héros qui a sacrifié sa vie pour que ces bourreaux occupent des postes au soleil et une vie royale. Alors pour répondre à ces derniers, sans spéculation, ni polémique, il suffit seulement de se rendre compte des choses apparentes qui ne demandent ni l'avis des historiens, ni ceux des témoins des deux parties.La première est celle qui s'est sacrifiée jusqu'au dernier souffle, les armes à la main... Et la seconde, est celle qui a profité de tous les privilèges de l'indépendance, en occupant même des postes supérieurs au sein de l'Etat, alors que le résultat est connu. Ces derniers sont à la fois dangereux et pathétiques, sans courage devant l'histoire. Ils se servent des morts pour leur faire porter leurs échecs.Se remémorer, n'est-il pas une occasion de demander pardon pour ces personnes sans scrupule ' Mais pour les générations post-indépendance, c'est s'inscrire dans la continuité de par la justesse du combat, qui les a menés au sacrifice, c'est aussi avoir une pensée pieuse et s'incliner devant ce courage et cette loyauté indéfectible.Leur sacrifice a été l'engagement envers les générations qui leurs sont reconnaissantes à jamais devenant ainsi le legs mémoriel qui doit être sans cesse renouvelé au nom des idéaux qu'ils ont défendus.D'ailleurs, ces nouvelles générations à travers le territoire national en général et du village natal du Lion de Djurdjura, qui militent contre l'amnésie, s'apprêtent à accueillir cette journée du sacrifice suprême consenti par son enfant, Amirouche, qui drainera sûrement une foule nombreuse comme à l'accoutumée avec ferveur et reconnaissance et surtout son attachement indéfectible à la mémoire de cet homme valeureux et hors du commun.Du carrefour au village de Tassaft et tout le long de la route donnant accès à ce village devenu célèbre, les chemins sont abondamment pavoisés de drapeaux et de banderoles où sont inscrits des slogans et mots d'ordre unitaires et mobilisateurs. Il est encourageant de constater le nombre impressionnant de jeunes qui se sont donnés le nom de « génération Amirouche », qui prêtent main forte à cet hommage et l'intérêt qu'ils portent à leur Histoire.Ce potentiel d'énergie considérable, manifestement animé d'une volonté irrésistible, est prêt à prendre le flambeau de manière à poursuivre la voie tracée par les aînés. Se souvenir et la commémoration sont un devoir envers nos chouhada et une donne pour revenir à ce passé, qui est tel un spectre qui n'a pas fini de planer sur notre pays de par le refus les attaques continues des nostalgiques de l'Algérie.Le comité du village de Tassafr Ouguamoun, tient à marquer cette date, mais avancée cette année (24-25 du mois en cours), pour lutter contre l'oubli. Mais combien importante pour toute une nation en ressuscitant ce géant, au souvenir éternel, dont la seule évocation du nom faisait trembler d'effroi l'ennemi, et ce, à travers un programme riche et varié.Mais en fait, il s'agit bien plus de l'avenir que du passé. L'enjeu est de nous raconter à nous même ce qui nous importe et de favoriser, par l'émotion produite, quelque chose comme un engagement solennel et partagé.C'est dans cette optique que le village de Tassaft Ouguamoune, situé à une quarantaine de kilomètres du chef lieu de wilaya de Tizi- Ouzou, s'apprête à commémorer son enfant prodige, le colonel Amirouche tombé au champ d'honneur avec son compagnon de lutte le colonel Si El-Houes, le 29 mars 1959 dans une embuscade, tendue par les forces coloniales de l'armée française, sur le chemin menant vers Tunis, dans les monts du Djebel Thameur à Bou-Saâda dans la wilaya de M'sila.Cette halte annuelle de la mémoire en elle-même est un retour au passé et devrait prendre d'autres significations pour s'unir dans le recueillement, afin de renouveler le serment, fait par les chouhada dont les sacrifices ont marqué chaque Algérien par le sang qui a coulé et irrigué cette terre.Aussi est-il du devoir de chacun de se remémorer ces hommes tous autant qu'ils étaient du fait qu'ils ont été les fers de lance de la lutte pour la libération du pays et du peuple, répondant présents au rendez-vous de Novembre, au lieu de les dénigrer dans les salons.Car ces dernier temps, des mauvaises langues se lèvent contre ce héros qui a sacrifié sa vie pour que ces bourreaux occupent des postes au soleil et une vie royale. Alors pour répondre à ces derniers, sans spéculation, ni polémique, il suffit seulement de se rendre compte des choses apparentes qui ne demandent ni l'avis des historiens, ni ceux des témoins des deux parties.La première est celle qui s'est sacrifiée jusqu'au dernier souffle, les armes à la main... Et la seconde, est celle qui a profité de tous les privilèges de l'indépendance, en occupant même des postes supérieurs au sein de l'Etat, alors que le résultat est connu. Ces derniers sont à la fois dangereux et pathétiques, sans courage devant l'histoire. Ils se servent des morts pour leur faire porter leurs échecs.Se remémorer, n'est-il pas une occasion de demander pardon pour ces personnes sans scrupule ' Mais pour les générations post-indépendance, c'est s'inscrire dans la continuité de par la justesse du combat, qui les a menés au sacrifice, c'est aussi avoir une pensée pieuse et s'incliner devant ce courage et cette loyauté indéfectible.Leur sacrifice a été l'engagement envers les générations qui leurs sont reconnaissantes à jamais devenant ainsi le legs mémoriel qui doit être sans cesse renouvelé au nom des idéaux qu'ils ont défendus.D'ailleurs, ces nouvelles générations à travers le territoire national en général et du village natal du Lion de Djurdjura, qui militent contre l'amnésie, s'apprêtent à accueillir cette journée du sacrifice suprême consenti par son enfant, Amirouche, qui drainera sûrement une foule nombreuse comme à l'accoutumée avec ferveur et reconnaissance et surtout son attachement indéfectible à la mémoire de cet homme valeureux et hors du commun.Du carrefour au village de Tassaft et tout le long de la route donnant accès à ce village devenu célèbre, les chemins sont abondamment pavoisés de drapeaux et de banderoles où sont inscrits des slogans et mots d'ordre unitaires et mobilisateurs. Il est encourageant de constater le nombre impressionnant de jeunes qui se sont donnés le nom de « génération Amirouche », qui prêtent main forte à cet hommage et l'intérêt qu'ils portent à leur Histoire.Ce potentiel d'énergie considérable, manifestement animé d'une volonté irrésistible, est prêt à prendre le flambeau de manière à poursuivre la voie tracée par les aînés. Se souvenir et la commémoration sont un devoir envers nos chouhada et une donne pour revenir à ce passé, qui est tel un spectre qui n'a pas fini de planer sur notre pays de par le refus les attaques continues des nostalgiques de l'Algérie.Le comité du village de Tassafr Ouguamoun, tient à marquer cette date, mais avancée cette année (24-25 du mois en cours), pour lutter contre l'oubli. Mais combien importante pour toute une nation en ressuscitant ce géant, au souvenir éternel, dont la seule évocation du nom faisait trembler d'effroi l'ennemi, et ce, à travers un programme riche et varié.




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