Selon une étude de BDI-Coface, une filière israélienne de Coface, et, reprise par l'agence Reuters les dommages entraînés par une attaque de l'Etat hébreu sur les installations nucléaires de l'Iran s'élèveraient à 41,6 milliards d'euros pour l'économie israélienne.
L'économie d'Israël pourrait subir une perte d'un montant de 167 milliards de shekels (41,6 milliards d'euros), si l'Etat hébreu s'attaquait aux installations nucléaires de l'Iran, selon les estimations du cabinet d'études BDI-Coface, une filière israélienne de Coface, société française spécialisée dans les risques commerciaux. Israël, qui est le seul pays à détenir la bombe atomique dans la région, voit une menace pour son existence dans le développement du programme nucléaire de l'Iran. 5,4% du PIB. Dans le détail, les dommages directs sont évalués à 47 milliards de shekels (11,7 milliards d'euros), soit l'équivalent de 5,4% du PIB du pays réalisé en 2011, qui s'élevait à 870 milliards de shekels (217 milliards d'euros). Les dommages indirects s'élèveraient eux à 24 milliards de shekels (6 milliards d'euros) par an, durant de trois à cinq ans, en raison de la chute de l'activité industrielle et commerciale. La publication de ces estimations intervient alors que le débat est vif au sein du pouvoir israélien sur l'opportunité d'une telle attaque. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est en effet sceptique sur les résultats des sanctions internationales pour faire plier Téhéran et souhaiterait profiter du fait que les Etats-Unis ne pourront pas s'y opposer en raison notamment de la tenue de l'élection présidentielle en novembre. Réticences de la hiérarchie militaire. Mais le Premier ministre doit faire face à un hiérarchie militaire réticente à agir sans l'appui de l'Oncle SAM et à la mise en garde du respecté gouverneur de la Banque centrale d'Israël, Stanley Fischer, qui prévoit une sévère crise économique en cas de déclenchement des hostilités. BDI-Coface souligne que les 32 jours de guerre menée au Liban en 2006 avaient amputé de 0,5% la croissance économique du pays et les dommages causés à des biens civils et aux infrastructures avaient coûté l'équivalent de 1,3% à cette croissance. Le centre du pays menacé. «En cas de guerre de même ampleur, durée et dommages, la perte serait de l'ordre de 16 milliards de shekels (4 milliards d'euros)», indiquent les experts de BDI. Cette projection s'appuie sur le fait que durant la guerre avec le Liban, c'était surtout le Nord d'Israël qui était concerné, une zone qui ne représente que 20% de la totalité de l'activité du pays. Les ripostes militaires du régime des Mollahs toucheraient dans ce cas le c'ur même du pays qui concentre 70% de l'activité économique. Par ailleurs mercredi 22 août 2012 une très grande manifestation a eu lieu l'après-midi à Tel-Aviv devant le siège du ministère de la Défense israélienne. Les contestataires ont exigé du ministre Ehud Barak d'annuler le projet d'attaque sur les sites iraniens classés comme dangereux. Cela prouve que les Israéliens ne veulent pas de cette guerre dont les conséquences seront désastreuses.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 24/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed El Ouahed
Source : www.lnr-dz.com