Algérie

Une grève nationale d'une semaine à partir de demain


C'est ce que confirme leur coordinateur national, Nadjib Ben Medour, dans un communiqué rendu public. Cette décision a été prise lors de la réunion tenue hier au siège du SNTE à  Alger. Cette grève sera reconduite dans le cas où la tutelle ne répondra pas favorablement à  leurs revendications qu'ils jugent «légitimes». La coordination nationale des corps communs appelle les travailleurs à  se préparer pour d'autres formes de protestation, à  savoir sit-in et grèves continus. Le syndicat n'écarte pas le recours à  la grève de la faim comme ultime recours. Les membres de la coordination, venus de 41 wilayas, ont discuté des problèmes qu'ils rencontrent dans l'exercice de leur activité professionnelle. Les corps communs demandent leur classement dans le statut particulier des travailleurs de l'éducation vu leurs liens directs avec les élèves et l'équipe pédagogique. Ils exigent la promulgation d'un texte de loi qui protégera les corps communs ainsi que les travailleurs professionnels des dépassements de certains responsables. D'après leurs dires, ces derniers les obligent à  accomplir des tâches qui ne relèvent pas de leurs fonctions. Ces travailleurs, qui ont protesté à  maintes reprises, réclament l'augmentation de salaire ainsi que l'octroi de primes attribuées jusque-là aux travailleurs de l'éducation. Ainsi, ils revendiquent la prime de risque, la prime de qualification, la prime pédagogique ainsi que la prime de la documentation. Par ailleurs, ces travailleurs appellent à  la généralisation de rendement. Pour cette dernière, les corps communs et les travailleurs professionnels demandent son calcul de 40% avec l'effet rétroactif à  partir de 2008. Idem pour l'indemnité de la permanence. La régularisation des contractuels des corps communs et des travailleurs professionnels et leur intégration par l'ouverture de postes budgétaires ont été également soulevées.