Les habitants de
la ville de Ain S'mara n'en reviennent pas que les
travaux d'amélioration urbaine de leur ville, entamés en trombe depuis le début
de cette année, soient subitement interrompus et les chantiers abandonnés en
l'état.
Ces habitants
déplorent, ainsi, que les cités et quartiers qui faisaient l'objet de travaux
menés pourtant sur les chapeaux de roues depuis près de trois mois, soient si
facilement abandonnés sans crier gare. Ils se disent, d'autant plus déçus de
l'interruption des travaux, qui d'après ce qu'ils croient savoir, faisaient
partie d'un ambitieux programme qui visait de changer en mieux leur cadre de
vie.
Selon nos
interlocuteurs, «les travaux en question concernaient le goudronnage des rues
et ruelles, l'aménagement de trottoirs, d'avaloirs, de réfection de réseaux d'assainissement,
de comblement de nids de poule et de crevasses des chaussées et d'éclairage
public». Et de regretter que les rues qui devaient être retapées dans le sens
d'une meilleure qualité de vie, se soient transformées en des endroits «quasi
impraticables».
Selon eux, «ces
rues abandonnées à l'état de chantiers ouverts sont à l'origine de beaucoup de
gêne aux résidents». Et pour cause, font-ils remarquer, «en temps d'éclaircie
ces rues se retrouvent noyées dans des nuées de poussière, et en temps de pluies
elles sont transformées en de véritables bourbiers rendant difficile tout
déplacement des piétons comme celui des automobilistes.
Questionné sur ce
sujet, le président de l'APC de Ain S'mara, Rabah Zbileh, tient à
expliquer que d'abord il ne s'agit pas d'abandon des travaux rentrant dans le
cadre de l'amélioration urbaine, mais de perturbations ralentissant le rythme
de leur exécution, du fait de la grève des personnels techniques et des
employés de la direction de l'urbanisme et de la construction, déclenché au
début de ce mois d'avril. Et de rassurer que, «sitôt ce problème réglé, dont il
y a lieu de noter qu'il ne relève pas de la mairie, les travaux en question
reprendront et le programme d'amélioration urbaine poursuivi.
Programme
ambitieux, s'il en est, puisqu'il a été dégagé pour sa réalisation une
enveloppe financière de plus de 40 milliards de centimes». Et notre vis-à-vis, d'indiquer
que «les actions d'amélioration du cadre de vie des citoyens, ne concernent pas
seulement le chef-lieu Ain S'mara, comme la cité des 1.650
logements, mais touche également des cités d'autres villes de la commune à
l'instar de Herricha Amar
et d'El Mansourah.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/04/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : AEl Abci
Source : www.lequotidien-oran.com