Algérie

Une formation pour les opérateurs économiques au CCIO


Après Alger, c'est autour de la chambre de Commerce d'Oran d'abriter le séminaire sur la formation à l'exportation. Cette formation, étalée sur deux jours, est destinée aux opérateurs économiques ambitionnant de placer leurs produits agricoles ou industriels sur le marché européen. D'ailleurs, le séminaire, initié par Algex, le ministère du Commerce et l'UAPF (Unité d'appui des programmes de facilitation), soulève notamment les bénéfices qu'offrent les dispositions de l'Accord d'association avec l'Union européenne. Pour rappel, le titre II de ces accords porte sur la libre circulation des marchandises entre l'Algérie et les pays de l'Union européenne.

 Une liste des produits agricoles exempts des droits de douane, a été établie au terme de cet accord. Quant aux produits industriels, eux aussi bénéficient de cet avantage depuis le 1er septembre 2005, nous explique un des experts assurant cette formation. Le séminaire porte sur deux axes principaux: le respect de l'origine algérienne ou européenne des produits bénéficiant de l'exemption des droits douanes. Notre interlocuteur expliquera que cette «exigence» vise en dernier ressort, à encourager la création de l'emploi dans le pays exportateur et à booster l'émulation. Cette règle de respect de l'origine des produits destinés à l'exportation doit être bien assimilée par les opérateurs économiques et institutionnels, soulignera cet expert, en se référant au protocole VI des accords passés entre les deux parties. Par ailleurs, ce respect de l'origine doit être accompagné par un respect rigoureux des standards internationaux, ajoutera-t-il, ce qui suppose de la part des opérateurs désireux de placer leurs marchandises (agricole ou industrielle) sur le marché européen de satisfaire aux différentes certifications (les ISO).

 «Il n'y a pas de raison pour que les opérateurs algériens ne réussissent pas ce pari puisque les voisins marocains et tunisiens l'ont fait depuis un bon moment», lance un de nos interlocuteurs. Continuant sur cette lancée, il affirmera qu'au moins une quarantaine d'entreprises algériennes commencent à marquer leur présence sur le marché européen. Un marché large de 400 millions d'habitants, avec la France comme point d'appui où vivent 3 millions de personnes d'origine algérienne, ajoutera t-il.

Le second axe de ce séminaire vise à inculquer ou du moins encourager la culture de l'exportation. Au préalable, les opérateurs sont appelés à acquérir des formations et d'être au courant des exigences des marchés européens. Et de conclure «l'Algérie doit accorder de l'intérêt à son commerce extérieur». Eu égard aux potentialités de l'Algérie, notre expert estimera qu'il est temps pour les opérateurs algériens de se montrer plus agressifs en se tournant vers un marché large qu'est le marché européen.


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