Algérie

Une formation assurée par des Français Douze policiers formés au pistolet électrique



Si les failles du développement, sous le soleil de l'Indépendance, sont pour beaucoup dans la prolifération des maux sociaux, au sein de notre société, il est vrai que, depuis trop longtemps livrée aux répugnances de l'insécurité sous toutes ses formes, la puissance publique doit pouvoir s'exercer pour juguler les effets dévastateurs et à grande échelle, de la violence et du banditisme, plus que jamais présents. Les efforts qui sont, aujourd'hui, déployés dans ce sens par les institutions compétentes, ne peuvent faire, on s'en doute, l'économie d'une importante remise à niveau, dont la maîtrise des nouvelles technologies s'impose déjà comme un incontournable centre de gravité. Sur ce registre, apprend-on, de source bien informée, la formation encadrée par des spécialistes de l'Hexagone, d'une douzaine d'éléments de la police judiciaire constantinoise, à l'utilisation du fameux pistolet à impulsion électrique «Tazer», vient de se terminer habilitant ces derniers à se servir de cette arme, utilisée pour maîtriser une personne dangereuse, avec un risque faible de provoquer la mort. A noter, comme le précise nombre de revues spécialisées et de sites web, le «Tazer» est une arme à décharges électroniques d'une portée maximale de 11 mètres qui propulse deux électrodes (à la vitesse de 50 m par seconde) reliées à un fil isolé. Cette arme sophistiquée, qui est arrivée chez nous depuis prêt d'un an, est utilisée, semble-t-il par quelque 10.000 corps policiers et établissements pénitentiaires au Canada et aux Etats-Unis. «Elle est conçue, affirme-t-on, pour bloquer le système nerveux central, officiellement sans effets à long terme afin d'immobiliser brièvement la personne touchée de façon à ce que les policiers puissent intervenir et procéder à son arrestation». Malgré toutes les polémiques nées sur le sujet, la société qui fabrique cette arme est catégorique: «le Tazer est très peu dangereux et n'a jamais été impliqué dans des cas de décès».


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