Lors d'une rencontre avec les nouveaux élus locaux de l'Assemblée populaire de wilaya et des 60 assemblées populaires communales de la wilaya de Sétif, tenue la fin de la semaine dernière dans la salle de conférences du club des avocats de Sétif à la cité El-Bez, les nouveaux édiles et leurs adjoints ont été l'hôte du premier responsable de la wilaya qui a déroulé les grandes lignes de la feuille de route proposée pour une meilleure gestion de leurs communes respectives. Les nouveaux édiles ont été invités à changer de méthode de gestion qualifiée de classique et adopter la nouvelle approche basée, notamment sur la nécessité de créer une valeur ajoutée en réalisant de nouvelles mini-zones d'activité tout en encourageant davantage l'investissement afin d'assurer de nouvelles entrées d'argent à la municipalité.Par ailleurs, les nouveaux élus ont été appelés à créer de nouveaux canaux de communication avec les citoyens, les écouter et répondre à leurs préoccupations tout en les associant à travers leurs représentants dans le choix des priorités des programmes de développement, et ce, dans le cadre de la démocratie participative. Côté pratique, les maires ont été priés de charger des élus locaux de l'assemblée pour le suivi des dossiers inhérents aux ?uvres scolaires dont le transport et la restauration ainsi que l'hygiène publique et la salubrité au niveau de la commune. Parmi les points sur lesquels a insisté le chef de l'exécutif, la nécessité de suivre au peigne fin, les ?uvres scolaires dont le transport, l'alimentation et le chauffage dans les écoles primaires, qui selon lui, doivent figurer parmi les priorités des assemblées locales. Pour le patrimoine communal, les élus auront à ?uvrer pour la valorisation des biens des collectivités locales en actualisant les tarifs de concession des biens immobiliers en vue d'augmenter leurs recettes.
Chose qui ne sera pas de tout repos pour les élus. Il est à noter que des logements de fonction, notamment dans le secteur de l'éducation nationale sont loués depuis des lustres à 2000 DA/le mois. D'importants biens, dont de grandes surfaces commerciales, peinent à être valorisés et transformés en sources de revenus pour les collectivités locales. Le recouvrement des droits est devenu une utopie. Il a aussi été demandé aux gestionnaires des communes d'accorder davantage d'importance à l'amélioration du cadre de vie des citoyens, notamment en matière d'espaces verts, d'éclairage public et la lutte contre les décharges publiques qui se prolifèrent à travers les quatre coins de la wilaya.
Des participants à la rencontre voient que certaines assemblées n'ont pas les moyens de gérer leurs APC ce qui rend l'application des propositions impossible. Il est à noter qu'outre l'inadéquation de certaines lois avec la réalité, le manque de moyens humains et matériels, pourrait compromettre la tâche des élus locaux, notamment pour certaines APC n'ayant pas suffisamment de revenus. À cet effet, les financiers de la commune doivent trouver les solutions idoines pour réussir le pari.
FAOUZI SENOUSSAOUI
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Posté Le : 09/01/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Faouzi SENOUSSAOUI
Source : www.liberte-algerie.com