Algérie

Une fête électorale et un vote monumental



Une fête électorale et un vote monumental
Plus de 24 millions d'électrices et d'électeurs algériens ont été appelés, hier samedi 7 septembre, aux urnes pour choisir le prochain Président de la République. Devant les bureaux de vote qui ont ouverts leurs portes à partir du 8 heures du matin d'hier, un nombre fou d'Algériens, surtout les jeunes, a été observé durant la fin de la soirée du même jour, voire le jour Après un début timide durant la matinée d'hier samedi où le taux de participation des électorats du scrutin présidentiel a frôlé presque les 5% avant atteindre les 13% durant l'après-midi de la même journée, selon un taux révélé par l'Autorité national indépendante des élections (ANIE), le scrutin présidentiel du 7 septembre s'est déroulée dans une ambiance très admirable et agréable à la fois. A Alger où le taux de la participation au scrutin présidentiel a frôle les 9% 0 13 heures durant la matinée d'hier samedi, peu de gens étaient visibles dans les bureaux de vote, mais à partir de 17 heures, un nombre fou d'électrices et d'électeurs se sont rendus aux urnes.
Dans les bureaux de vote de la capitale, à Alger, tout a été préparé à l'avance avec une bonne couverture de l'élection présidentielle et sous les yeux tendus des superviseurs qui étaient très nombreux à observer le déroulement du vote au niveau des bureaux de vote. C'est le cas à Alger-Centre et plus précisément à l'Ecole scolaire de Lella Fatma N'Soumer qui contient 3419 électeurs, où l'ambiance électorale était au rendez-vous. Après une matinée timide où peu de gens ont voté et effectué leur devoir national, un rush fou a été observé durant le début de la soirée d'hier, où le bureau de vote de Lella N'Soumer a ét inondé devant une foule nombreuse d'électrices et d'électeurs.
En accomplissant son devoir national, un septuagénaire résidant dans un appartement à Alger-centre, nous a confié son grand amour à son pays natal, l'Algérie. « El-Hamdolah, j'ai voté pour mon candidat dans des conditions merveilleusement bonnes, Tahia Djazair», a scandé à la fin le vieux Ahmed âgé de 72 ans. Un autre Algérien a accomplit son devoir national à l'Ecole Lella N'Soumer d'Alger-Centre, il s'agit de Youcef un père de famille de deux enfants résidant à Alger-centre, ce dernier était accompagné par sa femme âgée d'une cinquantaine d'années, le couple a donné sa voix pour voir l'Algérie développée et puissante dans son économie. «Je suis venu pour accomplir mon devoir comme chaque citoyen, il y'a beaucoup de gens qui vont accomplir leur devoir national, inchalah pour le bien pour le prochain Président», disait Youcef âgé de 57 ans. Devant lui, sa épouse, tout en étant heureuse pour avoir accompli son devoir national, cette dernière nous a confié sa grande admiration de l'Algérie nouvelle et sa grande joie pour les grandes réalisations accomplies par l'État algérien, «J'ai voté comme dans chaque scrutin, inchalah pour le pays, pour le développement et pour l'harmonie en Algérie, et celui qui l'emporte que le Dieu Allah l'aide dans ses prochaines responsabilités», commenta la femme. En face une femme plus jeune âgée d'une quarantaine d'années, dont le prénom est Sihem, nous a livré ses impressions du scrutin présidentiel et de son déroulement, « ce vote est avant-tout la conscience des Algériens, je lance un appel à l'ensemble des Algériens de se rendre aux urnes et donner leurs voix à l'occasion du scrutin présidentiel, il faut qu'on barre la route à nos ennemis et leur donné une belle leçon démocratique, patriotique et un message fort pour ceux qui veulent du mal à l'Algérie», a appelée avec force Sihem âgée de 41 ans. A Paris, les Youyous et les «One, Two, Three, viva l'Algérie» contre les makistes
C'est la grande ambiance électorale en France. La Communauté algérienne établie en France a rendu le scrutin présidentiel en une grande fête électorale, où tout le monde, du plus petit au plus grand, ont scandé des slogans de l'Algérie partout en France avec des Youyous qui sortaient de la gorge des braves femmes algériennes et des «One, Two, Three» qui sortaient de la bouche des hommes, des jeunes et des enfants émigrés, mais trop attachés à leur pays natal, voire la perle Algérie. Devant le siège du consulat d'Algérie en France, des compatriotes se sont réunis, hier samedi 7 septembre, pour former un groupe de dizaines de
personnes, tout en scandant des slogans de l'Algérie forte et libre en tenant dans leurs mains des drapeaux algériens. A Paris, en France, le scrutin présidentiel a été une occasion pour la diaspora algérienne de divulguer son grand amour pour le pays natal, le pays d'origine, le pays d'amour éternel, l'Algérie. Une opportunité pour des milliers d'électrices et d'électeurs compatriotes pour participer à la grande fête électorale et projeter, avec leurs voix, l'Algérie vers un avenir meilleur et très prometteur. A Paris, en France, des familles entières se sont rendues, hier samedi 7 septembre, voire le dernier jour pour se rendre aux urnes et donner sa voix, malgré les nombreuses tentatives désespérantes des ennemis et traîtres de la Nation pour déstabiliser et saboter le scrutin présidentiel.
Mais c'était sans compter la grande détermination du père et de sa fille de donner leurs voix pour accomplir leur devoir national. C'est le cas d'un père de famille franco-algérien âgé de 68 ans accompagné par sa fille âgée de 18 ans, ont été victimes, hier à Paris, d'une agression vulgaire de la part de quatre jeunes hommes, ces derniers vraisemblablement des partisans du groupe terroriste dénommé le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), ont demandé, voire exigé au père et à sa fille de rebrousser leur chemin et de ne pas voter, toutefois et s'opposant à ce chantage, le père et sa fille ont été tabassés avant que les quatre assaillants ne prennent la fuite.
Quant à la fille et son père, ces derniers se sont dirigés, malgré les menaces des quatre assaillants, au bureau de vote à Paris, où ils ont accompli leur devoir national avec grand courage et forte détermination. Les deux victimes ont fait appel, à travers les réseaux sociaux, aux compatriotes pour allez voter, tout en révélant ce qu'ils ont subis de violence et d'agression de la part des autre makistes.
Quelques minutes seulement ont été suffisantes pour que cette agression fait le tour des réseaux sociaux, où une grande indignation et condamnation ont été faites par les internautes Algériens, que ce soit en France, en Algérie et partout dans le monde.
La force et la détermination des électorats issus de la communauté algérienne établie en France a été lumineuse, visible et forte, durant les cinq jours de scrutin présidentiel, où des dizaines de milliers de compatriotes se sont rendus aux urnes avec des drapeaux vert, rouge et blanc faisant, parfois, des queux interminables contenant des dizaines de personnes. Rappelons-le, ce genre de tentative de déstabilisation et de menaces contre les électeurs compatriotes de la part des militants du MAK ne date pas d'aujourd'hui puisqu'en décembre 2019, et lors des élections présidentielles remportées par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, des compatriotes établis en France avaient été victimes d'agressions de la part des makistes. Cependant, le plan diabolique du MAK n'a pas marché et ne marchera jamais, car les Algériens sont un peuple aguerri, fort et prés à défendre le territoire national avec une grande férocité. A 130 d'âge, Hadja Sarhouda, la doyenne des Algériens, a voté à Tébessa
C'est une grande leçon de patriotisme et d'amour au grand pays, l'Algérie. La doyenne des Algériennes issue de la wilaya de Tébessa, en l'occurrence Hadja Sarhouda âgée de 130 ans a accomplit son devoir national en donnant sa voix, hier samedi 7 septembre, peut-être pour la dernière fois, lorsqu'elle s'est rendue aux urnes, au bureau de vote du Centre-ville de ladite wilaya frontalière. En effet, Hadja Sarhouda Stiti, âgée de 130 ans, la doyenne des Algériens, s'est rendue, hier samedi, au centre de vote du CEM Réda Houhou de la ville de Tébessa pour accomplir son devoir électoral et élire le prochain président du pays. Né le 6 juillet 1894, Hadja Sarhouda a affirmé, hier samedi, à l'Agence de presse, APS, que depuis sa jeunesse, elle n'a raté aucun rendez-vous électoral et tient toujours à participer en toute liberté et avec conviction au choix du président du pays et des représentants du peuple. Accompagnée d'un de ses petits fils, Hadja Sarhouda, à la mémoire intacte, a ajouté avec détermination qu'elle est venue «donner sa voix au candidat qu'elle juge le meilleur à conduire le pays durant la prochaine étape». Elle se souvient de la période coloniale durant laquelle l'Algérien était privé de ses droits fondamentaux dont celui de voter et des phases post-indépendance jusqu'à celle de l'édification de l'Algérie nouvelle. La doyenne des Algériens a appelé les jeunes à préserver l'Algérie, legs des Chouhada et des Moudjahidine, et à se diriger en force vers les urnes et voter pour l'Algérie. La belle image donnée par un jeune couple électeur, enfants de Chouhadas
Il s'agit d'Ahmed Chetioui, fils de Chahid (Martyr) et de son épouse, fille de Chahid, un jeune couple issu de la wilaya de Bordj Bou Arrirej, qui s'est rendu, hier samedi 7 septembre, aux urnes, à l'occasion su scrutin présidentiel, pour accomplir leur devoir national, tout en incarnant une belle image, celle de leur engagement à préserver de legs des Chouhadas.
Défiant l'état fragile de sa santé, Chetioui s'est difficilement dirigé dès le début du scrutin vers le centre de vote de l'école Snoussi-Chérif du chef-lieu de wilaya en compagnie de son épouse pour choisir le futur président du pays que le couple souhaite «être à la hauteur des aspirations des Algériens», déclarent-t-ils. Dans une déclaration à l'APS devant le bureau de vote où il s'apprêtait à entrer, Chetioui a affirmé ressentir «une immense fierté de se présenter en compagnie de son épouse pour accomplir leur devoir national» en rappelant que leurs «aïeuls ont sacrifié leurs vies pour la patrie», affirment-ils avec fierté. Qualifiant d' «important»ce rendez-vous électoral, ce fils de Chahid a estimé qu'il «est primordial pour tout un chacun d'exprimer sa voix et d'exercer son droit électoral pour contribuer à l'édification d'une Algérie nouvelle et forte, consolider les institutions de l'Etat et préserver le legs des Chouhada», disent-ils à la fin.
Sofiane Abi


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)