Algérie

Une femme à la tête d'une commission de chefs d'entreprise



«Réussir au féminin, c'est notre slogan», a déclaré Louisa Mezreb, qui venait d'être désignée à la tête de la commission nationale de femmes chefs d'entreprise, au sein du Club des entreprises et industriels de la Mitidja (CEIMI) dont le siège est à Blida.Ainsi, Louisa Mezreb, qui a été choisie par une quarantaine de femmes chefs d'entreprise venues de plusieurs wilaya du pays, est déjà à la tête d'un cabinet international de consulting et de formation. «Je pense que la vocation première, c'est d'abord la solidarité entre nous les femmes», dira- t-elle, avant d'ajouter qu'il y a lieu qu'«on apprenne à nous entraider». La nouvelle présidente tend la main aux autres femmes pour les tirer vers le haut, vers la réussite. Le patron du CEIMI, Kamel Moula, explique que le choix porté sur Louiza Mezreb comme présidente de la commission des femmes chefs d'entreprise n'est pas un hasard car celle-ci possède une expérience de 25 ans dans son domaine et active même en Europe. Il explique que sa grande expérience dans le conseil de formation et management peut être très utile à nos femmes entrepreneurs. «Aujourd'hui, on a voulu donner la place qu'il faut à cette femme chefs d'entreprise qui a été longuement marginalisée et sous-estimée». Il dira que «pour gagner le pari économique, il faut réunir tous les efforts qui puissent aider l'Algérie à devenir un pays producteur, ce qui est possible au vu des capacités qui est existent. Il faut juste à y croire. Répondant à des questions des journalistes, concernant notamment la limitation de certains produits d'importation, elle dira que «c'est un bon choix du fait que l'Algérie a produit et produira encore. Ce qu'on n'importe pas, on va le produire». Aider l'Algérie à devenir un pays producteur ce qui est possible au vu des capacités qui existent, il faut juste y croire. Pour Nadia Ganibardi, gérante d'une entreprise spécialisée dans le traitement des surfaces par cryogénie, explique que cette rencontre de femmes entrepreneur est une bonne chose, car elle permettra à la femme chef d'entreprise de participer au défi économique que l'Algérie doit relever. S'exprimant sur son activité, elle explique qu'être femme chef d'entreprise n'est pas du tout facile en Algérie. «Je suis obligé de redoubler d'efforts à chaque fois pour convaincre mes clients afin d'arracher un marché. Je comprends que c'est un domaine très technique et je comprends également la réticence des industriels envers la femme chef d'entreprise, mais il faut que ces préjugés disparaissent. Quant à Fatmazohra Malek, chef d'entreprise spécialisée dans le système de traçabilité de production (code barre), elle estime que cette commission de femmes entrepreneures permettra d'aider ces patronnes d'entreprise à bénéficier de beaucoup de choses comme la formation dans le mangement. «Il faut qu'il y ait un suivi continu et que toutes les décisions prises par la commission doivent être concrétisés sur le terrain pour que les adhérentes à cette commission prennent confiance et participent pleinement dans le développement de l'économie nationale», a-t-elle déclaré.


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