Algérie

Une fatalité pour 65% des femmes Ménopause



Une fatalité pour 65% des femmes                                    Ménopause
De la simple réaction "ni chaud ni froid" à "attristée", l'attitude des femmes vis-à-vis de la ménopause restent donc globalement négatives : 65% d'entre elles se disent fatalistes, attristées ou abattues en pensant à cette période de leur vie.
De la simple réaction "ni chaud ni froid" à "attristée", l'attitude des femmes vis-à-vis de la ménopause restent donc globalement négatives : 65% d'entre elles se disent fatalistes, attristées ou abattues en pensant à cette période de leur vie.
A noter que ces sentiments sont tout particulièrement liés au "sentiment de vieillir d'un coup" pour 13% d'entre elles et que seulement 7% envisagent la ménopause avec sérénité, comme une nouvelle vie qui commence.
Déjà présentes avant la ménopause (64% des femmes craignent les bouffées de chaleur, 58% l'ostéoporose ou 52% l'irritabilité), les craintes des femmes se renforcent une fois le cap franchi, pour 72% les bouffées de chaleur représentant une véritable inquiétude.
Si, en revanche, pour 91% des femmes, la ménopause se vit plus facilement aujourd'hui qu'il y a 30 ans et qu'il est normal, pour 73%, de profiter de l'évolution de la recherche et de prendre un traitement pour passer aux mieux cette période, 56% se trouvent désorientées et pensent que leur médecin l'est également.
Or à ce jour, 5% des femmes ne bénéficient d'aucun suivi gynécologique... Les autres font majoritairement confiance (63%) à leur gynécologue ou à leur généraliste, mais dans 17% des cas seulement. En outre, 16% consultent les deux pour leur suivi gynécologique.
Dans 98% des cas, leur médecin sait les écouter et répondre à leurs questions, même si dans 30% des cas, c'est à elles de prendre l'initiative du dialogue sur la ménopause.
Des femmes pourtant mieux informées
Par ailleurs, 64% des femmes ménopausées suivent ou ont suivi un traitement. Parmi les 93% pouvant citer leur traitement, dans 45% des cas, il s'agit (ou s'agissait) d'un traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause, dans 25% d'un traitement des bouffées de chaleur, dans 18% d'un phyto-oestrogène ou d'un produit à base de soja. Ce sont les femmes sous THS qui se déclarent les plus satisfaites (52%) (auxquelles s'ajoutent 32% "d'assez satisfaites").
Elles sont 60% à affirmer que le THS semble le plus efficace des traitements sur l'ensemble des symptômes. Pour une majorité d'entre elles, l'apport de ce traitement s'avère supérieur aux effets indésirables et elles sont 68% à savoir que certains THS sont meilleurs pour la santé que d'autres. Cette donnée va dans le sens des résultats de l'étude E3N, révélant une absence d'augmentation de risque de cancer du sein pour les femmes traitées par l'association estrogènes + progestérone naturelle micronisées.
Prise en charge du risque vasculaire,
une priorité
Des études ont montré que le poids ou l'indice de masse corporelle (rapport du poids sur le carré de la taille) n'intervenait pas ou peu dans la morbi-mortalité cardiovasculaire. En revanche, le syndrome métabolique et en particulier l'insulinorésistance constituent des facteurs déterminants des maladies cardiovasculaires
L'évaluation du risque vasculaire et les facteurs de risque sont à prendre en compte pour le traitement d'une anomalie du LDL cholestérol le "mauvais" cholestérol : l'âge (femme de 55 ans ou plus ménopausée), les antécédents familiaux de maladie coronaire, le tabagisme actuel, l'hypertension artérielle permanente, le diabète sucré et un HDL cholestérol inférieur à 0,35 g/l.
Après trois mois de régime, un traitement médicamenteux est indiqué si le LDL cholestérol reste au-dessus de 1,9 g/l en l'absence de facteur de risque, de 1,6 g/l en présence d'un facteur de risque et au-dessus de 1,3 g/l en présence de deux facteurs de risque ou plus.
La maladie athéromateuse est lentement évolutive. "Ce sont les plaques molles, riches en lipides qui présentent un grand risque de rupture donc de complication cardiovasculaire : elles ne sont pas forcément sténosantes (qui bouchent l'artère) mais fragiles", décrivent les spécialistes. L'inflammation joue également un rôle important, ajoutent-ils.
Dépister tôt
Toutes les anomalies métaboliques doivent être dépistées le plus tôt possible. "Le contrôle rigoureux des lipides, de la glycémie et de la pression artérielle apparaît, par conséquent, impératif et passe également par une éducation hygiéno-diététique : alimentation pauvre en graisses saturées, limitée en hydrates de carbone, enrichie en fibres, assortie d'une activité sportive régulière (telle que la pratique d'une demi-heure de marche rapide par jour, 5 jours par semaine) et pour les femmes, la consommation d'un verre de vin quotidien", soulignent-ils.
Des études ont ainsi montré que les mesures hygiéno-diététiques prévenaient plus efficacement que le traitement médicamenteux l'évolution de l'intolérance au glucose vers un diabète. L'arrêt du tabac représente, par ailleurs, un enjeu majeur. L'arrivée prochaine d'un nouveau produit sur le marché, un antagoniste des récepteurs CB1 du système endocannabinoïde, pourrait contribuer à une prise en charge efficace de l'obésité et de la dépendance tabagique.
In Notre famille santé
A noter que ces sentiments sont tout particulièrement liés au "sentiment de vieillir d'un coup" pour 13% d'entre elles et que seulement 7% envisagent la ménopause avec sérénité, comme une nouvelle vie qui commence.
Déjà présentes avant la ménopause (64% des femmes craignent les bouffées de chaleur, 58% l'ostéoporose ou 52% l'irritabilité), les craintes des femmes se renforcent une fois le cap franchi, pour 72% les bouffées de chaleur représentant une véritable inquiétude.
Si, en revanche, pour 91% des femmes, la ménopause se vit plus facilement aujourd'hui qu'il y a 30 ans et qu'il est normal, pour 73%, de profiter de l'évolution de la recherche et de prendre un traitement pour passer aux mieux cette période, 56% se trouvent désorientées et pensent que leur médecin l'est également.
Or à ce jour, 5% des femmes ne bénéficient d'aucun suivi gynécologique... Les autres font majoritairement confiance (63%) à leur gynécologue ou à leur généraliste, mais dans 17% des cas seulement. En outre, 16% consultent les deux pour leur suivi gynécologique.
Dans 98% des cas, leur médecin sait les écouter et répondre à leurs questions, même si dans 30% des cas, c'est à elles de prendre l'initiative du dialogue sur la ménopause.
Des femmes pourtant mieux informées
Par ailleurs, 64% des femmes ménopausées suivent ou ont suivi un traitement. Parmi les 93% pouvant citer leur traitement, dans 45% des cas, il s'agit (ou s'agissait) d'un traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause, dans 25% d'un traitement des bouffées de chaleur, dans 18% d'un phyto-oestrogène ou d'un produit à base de soja. Ce sont les femmes sous THS qui se déclarent les plus satisfaites (52%) (auxquelles s'ajoutent 32% "d'assez satisfaites").
Elles sont 60% à affirmer que le THS semble le plus efficace des traitements sur l'ensemble des symptômes. Pour une majorité d'entre elles, l'apport de ce traitement s'avère supérieur aux effets indésirables et elles sont 68% à savoir que certains THS sont meilleurs pour la santé que d'autres. Cette donnée va dans le sens des résultats de l'étude E3N, révélant une absence d'augmentation de risque de cancer du sein pour les femmes traitées par l'association estrogènes + progestérone naturelle micronisées.
Prise en charge du risque vasculaire,
une priorité
Des études ont montré que le poids ou l'indice de masse corporelle (rapport du poids sur le carré de la taille) n'intervenait pas ou peu dans la morbi-mortalité cardiovasculaire. En revanche, le syndrome métabolique et en particulier l'insulinorésistance constituent des facteurs déterminants des maladies cardiovasculaires
L'évaluation du risque vasculaire et les facteurs de risque sont à prendre en compte pour le traitement d'une anomalie du LDL cholestérol le "mauvais" cholestérol : l'âge (femme de 55 ans ou plus ménopausée), les antécédents familiaux de maladie coronaire, le tabagisme actuel, l'hypertension artérielle permanente, le diabète sucré et un HDL cholestérol inférieur à 0,35 g/l.
Après trois mois de régime, un traitement médicamenteux est indiqué si le LDL cholestérol reste au-dessus de 1,9 g/l en l'absence de facteur de risque, de 1,6 g/l en présence d'un facteur de risque et au-dessus de 1,3 g/l en présence de deux facteurs de risque ou plus.
La maladie athéromateuse est lentement évolutive. "Ce sont les plaques molles, riches en lipides qui présentent un grand risque de rupture donc de complication cardiovasculaire : elles ne sont pas forcément sténosantes (qui bouchent l'artère) mais fragiles", décrivent les spécialistes. L'inflammation joue également un rôle important, ajoutent-ils.
Dépister tôt
Toutes les anomalies métaboliques doivent être dépistées le plus tôt possible. "Le contrôle rigoureux des lipides, de la glycémie et de la pression artérielle apparaît, par conséquent, impératif et passe également par une éducation hygiéno-diététique : alimentation pauvre en graisses saturées, limitée en hydrates de carbone, enrichie en fibres, assortie d'une activité sportive régulière (telle que la pratique d'une demi-heure de marche rapide par jour, 5 jours par semaine) et pour les femmes, la consommation d'un verre de vin quotidien", soulignent-ils.
Des études ont ainsi montré que les mesures hygiéno-diététiques prévenaient plus efficacement que le traitement médicamenteux l'évolution de l'intolérance au glucose vers un diabète. L'arrêt du tabac représente, par ailleurs, un enjeu majeur. L'arrivée prochaine d'un nouveau produit sur le marché, un antagoniste des récepteurs CB1 du système endocannabinoïde, pourrait contribuer à une prise en charge efficace de l'obésité et de la dépendance tabagique.
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