Hammache Boubekeur, père de deux enfants, est un sinistré depuis l?effondrement de son habitation suite à un glissement de terrain survenu le 19 avril 2004 au village d?El Maghra que la commission communale a constaté le jour-même par procès-verbal dressé par les différents services concernés (urbanisme, construction, santé, Protection civile?). Las d?attendre une réponse pour sa demande de relogement, il n?a pas trouvé mieux que d?occuper une salle de classe à l?école primaire de Timanachine, mise à sa disposition par une instruction de l?APC. Pour un problème de transport, il ne s?y est pas installé longtemps et a quitté les lieux pour se réinstaller à nouveau dans un bureau de l?antenne communale de Boukhelifa, sise au village PK10. « En dépit du parcours du combattant que j?ai effectué et moult démarches vaines que j?ai entreprises auprès des autorités locales, y compris le wali, personne n?a daigné s?occuper de mon cas », se plaint M. Hammache, devant les regards innocents de son bébé âgé d?à peine 3 ans. A la lumière des documents exhibés, la commission communale, après avoir effectué une étude géotechnique suite au glissement de terrain, a dressé un PV « démontrant que la zone est non constructible en notant que la construction ne peut être habitée ni réaménagée ». Dans une lettre datée du 6 mars dernier, le P/APC de Boukhelifa a saisi le wali de Béjaïa en le sollicitant d? « intercéder auprès de la daïra de Tichy pour l?octroi d?un logement au sinistré ». « Je demande juste un toit décent pour abriter ma famille », nous dit-il avant de préciser que l?APC l?a saisi en février dernier pour qu?il libère le bureau de l?antenne qu?il occupe actuellement. Chose qu?il refuse de faire tant que son problème de « relogement n?est pas encore solutionné ».
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Posté Le : 25/04/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Yazid Madi
Source : www.elwatan.com