Plus qu'un recueil de poésie, avec Les Persévérants, nous sommes dans l'événement, sur le vif, dans les chroniques?Le recueil de poèmes de Brahim Hadj Slimane, auteur-journaliste-documentariste, est un hymne à la paix, à l'optimisme? et même si les textes ne sont pas thématiquement liés, ils sont «imbriqués» par un fil conducteur en le personnage de Bekhta, muse ou amour perdu de Cheikh El Khaldi. En fait, une sorte de courroie de transmission entre tous les sujets.
D'où cette impression de lire un événement, une histoire, des chroniques dont le dénominateur commun est l'humanisme. Insouciance, Ghaza, Baghdad, Boumerdès, Bekhti Benaouda, Abdelkader Alloula, Tahar Djaout, des hommages, des cris, des pleurs, des joies? Brahim évoque dans la douleur et la béatitude des faits, des souvenirs, des injustices.
Des paradoxes, nos paradoxes. Il décrit le vécu, la société. Il nous met face à un miroir pour nous regarder, nous dénuder. Se voir sans fard. Inexorablement. BHS excelle dans la cadence et la rime. L'esthétisme. Les textes sont ponctués de dessins d'illustres peintres de Denis Martinez et de Abdelaziz Zodmi.
Un recueil de vingt-cinq poèmes écrits avec sensibilité et sincérité et publiés grâce à l'association culturelle Eclosion culturelle. D'ailleurs, Brahim dira : «Les recettes des ventes sont au bénéfice de l'association qui milite pour la mise à jour des jeunes talents à Tlemcen?»
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Posté Le : 24/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chahredine Berriah
Source : www.elwatan.com