Une exposition de peinture, féminin pluriel

Des toiles de peinture et des fresques, produits de pinceaux exclusivement féminins, tapissent les murs du Théâtre régional d'Oran Abdelkader-Alloula, et ce, depuis le début du 7e Festival d'Oran du film arabe. Les 'uvres de cette collection collective intitulée Empreintes de femmes, qui demeureront exposées jusqu'à demain, ont été soigneusement sélectionnées, choisies parmi celles qui reflètent le mieux la vision de la femme artiste dans notre société. Les facteurs dominants de la collection exposée sont, sans conteste, la lumière et les couleurs vives des tableaux qui semblent traduire les attentes de la femme algérienne et ses espoirs pour un avenir plus radieux ou, tout au moins, moins contraignant, selon les expressions de Djahida Houadef et autres plasticiennes venues de partout : Alger, Annaba, Oran, Batna, Mostaganem. Le visiteur est d'emblée happé par la beauté et l'expressivité de quelques sites et portraits de personnages. Ici, peu importe la technique de réalisation des 'uvres exposées. Ce qui compte avant tout, c'est l'esprit de créativité et le sens de l'esthétique. L'important dans l'acte de peindre est de comprendre notre lien avec nous-mêmes et avec le monde. Les seuls arbitres restent l'émotion et la réflexion.