L'experte palestinienne en préservation et revitalisation des villes historiques, Shadia Touqan, a présenté dimanche à Alger son expérience avec l'Organisation non gouvernementale "Taawon", une ONG qui oeuvre à la préservation du patrimoine culturel de la vieille ville d'El-Qods et à l'amélioration des conditions de vie de ses habitants.L'experte palestinienne en préservation et revitalisation des villes historiques, Shadia Touqan, a présenté dimanche à Alger son expérience avec l'Organisation non gouvernementale "Taawon", une ONG qui oeuvre à la préservation du patrimoine culturel de la vieille ville d'El-Qods et à l'amélioration des conditions de vie de ses habitants.
Dans son intervention intitulée "Revitalisation de la vieille ville d'El- Qods: défis et lutte pour la survie", l'experte a présenté un aperçu des activités de cette ONG qui a lancé en 1995 un programme d'urbanisation et de revitalisation de la vieille ville d'El-Qods ainsi que d'autres villes de la Cisjordanie.
Créée en 1983 en Suisse, l'ONG "Taawon" dispose d'un programme qui vise à améliorer les conditions humaines et socio-économiques des habitants de la vieille ville et préserver le patrimoine humanitaire de cette ville, précise l'experte palestinienne. L'intervenante qui occupe actuellement le poste de Présidente du Centre régional
arabe pour le patrimoine mondial a ajouté que ce programme comprenait notamment la réhabilitation des habitations, le renforcement des infrastructures et la restauration des monuments historiques, et ce en collaboration avec des organismes locaux et différentes organisations culturelles.
L'experte a souligné que ce programme peine à avancer en raison des interventions de l'occupation israélienne qui autorise les colons à détruire le patrimoine national palestinien, outre l'interdiction qu'elle impose à l'importation des matériaux de restauration. Mme Touqan a souligné également la destruction, par l'occupant Israélien, de plusieurs sites historiques au niveau de la vieille ville, affirmant que l'Unesco "ne peut pas accéder à El Qods pour évaluercette situation qui perdure depuis 1998". Abordant le financement de l'ONG, M.
Touqan a indiqué qu'il était constitué de "dotations fournies par des hommes d'affaires palestiniens" ainsi que des organisations internationales, soulignant que l'ensemble des biens wakfs, islamiques et chrétiens, étaient "sous la supervision de la Jordanie avec l'accord de l'Organisation de libération de la Palestine". Inscrite en 1981 dans la liste du patrimoine mondial de l'Unesco à la demande de la Jordanie, la ville d'El-Qods a été réinscrite par le même pays dans la liste du patrimoine menacé avant d'être déclarée en 2017 par l'Unesco, comme faisant partie des territoires palestiniens occupés.
Dans son intervention intitulée "Revitalisation de la vieille ville d'El- Qods: défis et lutte pour la survie", l'experte a présenté un aperçu des activités de cette ONG qui a lancé en 1995 un programme d'urbanisation et de revitalisation de la vieille ville d'El-Qods ainsi que d'autres villes de la Cisjordanie.
Créée en 1983 en Suisse, l'ONG "Taawon" dispose d'un programme qui vise à améliorer les conditions humaines et socio-économiques des habitants de la vieille ville et préserver le patrimoine humanitaire de cette ville, précise l'experte palestinienne. L'intervenante qui occupe actuellement le poste de Présidente du Centre régional
arabe pour le patrimoine mondial a ajouté que ce programme comprenait notamment la réhabilitation des habitations, le renforcement des infrastructures et la restauration des monuments historiques, et ce en collaboration avec des organismes locaux et différentes organisations culturelles.
L'experte a souligné que ce programme peine à avancer en raison des interventions de l'occupation israélienne qui autorise les colons à détruire le patrimoine national palestinien, outre l'interdiction qu'elle impose à l'importation des matériaux de restauration. Mme Touqan a souligné également la destruction, par l'occupant Israélien, de plusieurs sites historiques au niveau de la vieille ville, affirmant que l'Unesco "ne peut pas accéder à El Qods pour évaluercette situation qui perdure depuis 1998". Abordant le financement de l'ONG, M.
Touqan a indiqué qu'il était constitué de "dotations fournies par des hommes d'affaires palestiniens" ainsi que des organisations internationales, soulignant que l'ensemble des biens wakfs, islamiques et chrétiens, étaient "sous la supervision de la Jordanie avec l'accord de l'Organisation de libération de la Palestine". Inscrite en 1981 dans la liste du patrimoine mondial de l'Unesco à la demande de la Jordanie, la ville d'El-Qods a été réinscrite par le même pays dans la liste du patrimoine menacé avant d'être déclarée en 2017 par l'Unesco, comme faisant partie des territoires palestiniens occupés.
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Posté Le : 24/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com