L'étude relative
au projet d'aménagement de sites archéologiques et de monuments classés vient
d'être confiée à des spécialistes dans le domaine, dans le but de les
réhabiliter dans le cadre de l'élaboration d'un plan d'exploitation touristique
et culturelle. Selon le directeur de la culture de la wilaya de Constantine, Djamel
Foughali, il s'agit essentiellement des arcades
romaines, le petit pont construit à l'ère coloniale situé à proximité et
surnommé « la balafre de Constantine », ainsi que la place du 1er Novembre
faisant face au théâtre régional de Constantine (TRC.) De même, cet imposant
édifice, d'une architecture raffinée qui abrite les meilleures manifestations
culturelles de la ville, a été dernièrement classé monument historique et à ce
titre, il est devenu désormais un édifice protégé et en même temps à
sauvegarder et à aménager. Et notre interlocuteur de poursuivre « à l'instar de
la place Si El Haouès, qui a fait l'objet d'un
lifting qui est à ses dernières retouches, afin de la relooker et la mettre au
diapason de l'autre monument historique, le somptueux palais Ahmed Bey, l'étude
commandée prévoit des actions similaires pour l'esplanade du 1er Novembre ». Ainsi,
il est également question d'interdiction aux voitures de se garer près de ses
trottoirs et même d'y circuler et ce, dans le sillage des aménagements à
apporter aux environs du théâtre régional à l'effet de le mettre en valeur, en
tant que monument historique classé. D'autres aménagements sont prévus dans
l'étude telle que la rangée d'arbres faisant face au TRC, qu'il y a peut-être
lieu de déplacer de quelque mètres pour enlever l'effet de « cache » qu'ils
exercent sur le monument. Les textes réglementaires, en matière de protection
des monuments classés historiques, souligne-t-il, précisent que pour la mise en
valeur d‘un monument, un espace dégagé de 200 à 500 mètres doit le
séparer de tout autre obstacle. Il n'est pas non plus exclu que l'étude propose
l'installation de bancs publics, des kiosques pour la vente de produits
artisanaux et touristiques et une ou deux boutiques pour fleuristes. Par
ailleurs et toujours selon notre interlocuteur, un autre projet d'études mené parallèlement
concerne les aqueducs romains, plus connus sous le nom des « arcades romaines »,
avec restauration du petit pont colonial se trouvant à proximité et dont des
pans entiers se sont effondrés ces dernières années. « La plupart de ces sites
se trouvent actuellement dans une situation peu honorable pour la ville des
ponts et ont besoin d'un dépoussiérage leur rendant toute la considération
méritée. Et dans ce cadre nous n'attendons que l'établissement d'une feuille de
route et d'une fiche technique de ces sites pour demander les enveloppes
financières nécessaires et démarrer les travaux vers la fin de l'année en cours.
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Posté Le : 09/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A E A
Source : www.lequotidien-oran.com