Algérie

Une étoile est née



Révélation - Mohamed Hamdine, interprète de chaâbi, est la révélation, en 2006, de la première édition du Festival national de la chanson chaâbie.Si Mohamed Hamdine n'était pas connu avant sur la scène artistique, il se trouve qu'après le festival dont il est sorti vainqueur, il bénéficie, aujourd'hui d'une notoriété certaine auprès du grand public.
«C'est, en effet, grâce à ma participation au Festival que j'ai été découvert et pu acquérir ensuite cette notoriété nationale», se réjouit-il, et de poursuivre : «Le festival a été, pour moi, un tremplin, le début d'une vraie carrière musicale, une carrière professionnelle, c'est à ce moment-là que le travail a vraiment commencé pour moi. Enregistrements à la radio et à la télévision et tournées à travers tout le pays... Ce que je peux dire, c'est que c'est grâce au festival que les choses se sont précisées pour moi, davantage professionnalisées.» Celui pour qui les opportunités de monter sur scène se sont présentées et multipliées, celui qui a eu le privilège d'être cité dans les médias, donc d'être salué par la critique et sollicité par le public, revêtant ainsi une certaine renommée nationale, une réputation appuyée, se sent renaître.
«Je suis satisfait de ce que j'ai accompli jusqu'à maintenant et ce, depuis ma participation au Festival. Celui-ci m'a mis sur les rails, il m'a ouvert la voie. Ma carrière s'est précisée, ma voie s'est tracée. Et maintenant j'ai un public», confie-t-il.
En côtoyant d'autres maîtres de la chanson chaâbie, tout au long de la tenue du Festival, Mohamed Hamdine a vu sa carrière se confirmer et s'enrichir de nouvelles expériences des plus constructives. Car les participants au Festival bénéficient, le temps d'une manifestation, d'une formation. Des cours sont dispensés à leur attention leur permettant, ainsi, de corriger et de peaufiner et de parfaire leurs connaissances sur le plan de l'interprétation et du jeu musical, c'est-à-dire l'instrumentation. Ces cours sont assurés par les maîtres de la chanson chaâbie.
«Le festival m'a forgé, m'a enrichi, m'a ouvert des portes. J'ai fait un album, j'ai d'autres maquettes qui sont déjà prêtes. J'anime aussi, de plus en plus, les fêtes de mariage. Je suis sollicité pour animer des journées pédagogiques en direction des jeunes pour partager, avec eux, mon expérience et mes connaissances.»
C'est ainsi que le Festival national de la chanson chaâbie se présente comme une opportunité, une chance pour les talents dormants potentiels.
«C'est la clé», affirme Mohamed Hamdine, qui a grandi dans un environnement baigné par cette culture. Et de renchérir : «Le festival permet, à chaque édition, de faire découvrir de nouveaux talents auprès du grand public.»
Notre artiste dit avoir beaucoup appris auprès de Mouloud Agad, un maître du chaâbi l'ayant encouragé et soutenu et sans lequel il ne se serait pas fait un nom parmi les adeptes de la chanson chaâbie, Mohamed Hamdine, estime que le Festival est une école où l'on passe du statut d'amateur à celui de professionnel.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)