Algérie

Une étape cruciale



Les relations algérofrançaises sont sans doute à la veille d'un important rendez-vous. En effet la visite de deux jours en Algérie que doit effectuer le Premier ministre français, à partir de ce samedi, est attendue avec beaucoup d'intérêt par tous les observateurs qui suivent de près le développement des relations entre les deux pays.Les relations algérofrançaises sont sans doute à la veille d'un important rendez-vous. En effet la visite de deux jours en Algérie que doit effectuer le Premier ministre français, à partir de ce samedi, est attendue avec beaucoup d'intérêt par tous les observateurs qui suivent de près le développement des relations entre les deux pays.
Ce d'autant que Jean Castex sera accompagné par une très forte délégation comprenant pas moins de 8 ministres dont, notamment, ceux des Affaires étrangères, de la Défense et de l'Economie, ainsi que des hommes d'affaires et des dirigeants d'entreprise. Cette visite du Premier ministre français en Algérie sera certainement une opportunité pour les deux parties d'examiner en profondeur l'état des lieux des relations bilatérales et les perspectives de leur développement. En effet les deux Premiers ministres Abdelaziz Djerrad et Jean Castex devaient présider une session du comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN). Le CIHN constituera, à coup sûr, un cadre idoine pour dresser le bilan des relations bilatérales. Ce mécanisme, dont la première session s'est tenu en 2013, se veut un cadre pour le renforcement et la diversification des relations économiques industrielles et commerciales entre Alger et Paris.
La dernière session du CIHN remonte à l'année 2018. Antar Daoud, ambassadeur d'Algérie en France, a indiqué récemment que cette rencontre "permettra la signature de quelques accords algérofrançais, ainsi que des contacts susceptibles de sortir certains dossiers de l'impasse". Le diplomate algérien s'est aussi félicité de la "qualité des relations entre les deux pays et a réitéré la disponibilité de la partie algérienne à consolider la coopération bilatérale dans tous les domaines, conformément à la volonté exprimée par les deux chefs d'Etat, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, de travailler de concert sur les dossiers d'intérêt commun, notamment économiques, les questions régionales et le dossier de la mémoire". C'est dire l'importance de cette rencontre haut niveau. Une rencontre qui intervient dans un contexte particulier marqué par le climat apaisé que traversent les relations entre les deux pays. En effet jamais depuis des années les relations entre Paris et Alger n'ont été au beau fixe comme elles le sont actuellement. Pour tous les observateurs cela est certainement la conséquence des bons rapports qu'entretiennent les deux Présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron. En multipliant les gestes de bonne volonté, s'agissant notamment du lourd dossier de la mémoire, le Président français jouit d'un préjugé plutôt favorable du côté algérien.
En tout cas le Président Tebboune ne manque jamais une occasion de dire le plus grand bien qu'il pense de son homologue français."C'est quelqu'un (Emmanuel Macron, ndlr) de très honnête qui veut apaiser la situation, qui veut servir bien sûr son pays la France et en même temps, permettre à nos relations de retrouver leur niveau naturel. Les relations entre deux pays indépendants, deux pays souverains. C'est vrai que l'Algérie est une ancienne colonie, mais cela fait 58 ans que c'est un Etat et un Etat qui influe sur son environnement, un Etat pivot et dont la parole compte à l'international, continental et ailleurs aussi", a déclaré le chef de l'Etat au mois de juillet dernier lors d'un entretien accordé à la chaîne française France 24.
Ce d'autant que Jean Castex sera accompagné par une très forte délégation comprenant pas moins de 8 ministres dont, notamment, ceux des Affaires étrangères, de la Défense et de l'Economie, ainsi que des hommes d'affaires et des dirigeants d'entreprise. Cette visite du Premier ministre français en Algérie sera certainement une opportunité pour les deux parties d'examiner en profondeur l'état des lieux des relations bilatérales et les perspectives de leur développement. En effet les deux Premiers ministres Abdelaziz Djerrad et Jean Castex devaient présider une session du comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN). Le CIHN constituera, à coup sûr, un cadre idoine pour dresser le bilan des relations bilatérales. Ce mécanisme, dont la première session s'est tenu en 2013, se veut un cadre pour le renforcement et la diversification des relations économiques industrielles et commerciales entre Alger et Paris.
La dernière session du CIHN remonte à l'année 2018. Antar Daoud, ambassadeur d'Algérie en France, a indiqué récemment que cette rencontre "permettra la signature de quelques accords algérofrançais, ainsi que des contacts susceptibles de sortir certains dossiers de l'impasse". Le diplomate algérien s'est aussi félicité de la "qualité des relations entre les deux pays et a réitéré la disponibilité de la partie algérienne à consolider la coopération bilatérale dans tous les domaines, conformément à la volonté exprimée par les deux chefs d'Etat, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, de travailler de concert sur les dossiers d'intérêt commun, notamment économiques, les questions régionales et le dossier de la mémoire". C'est dire l'importance de cette rencontre haut niveau. Une rencontre qui intervient dans un contexte particulier marqué par le climat apaisé que traversent les relations entre les deux pays. En effet jamais depuis des années les relations entre Paris et Alger n'ont été au beau fixe comme elles le sont actuellement. Pour tous les observateurs cela est certainement la conséquence des bons rapports qu'entretiennent les deux Présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron. En multipliant les gestes de bonne volonté, s'agissant notamment du lourd dossier de la mémoire, le Président français jouit d'un préjugé plutôt favorable du côté algérien.
En tout cas le Président Tebboune ne manque jamais une occasion de dire le plus grand bien qu'il pense de son homologue français."C'est quelqu'un (Emmanuel Macron, ndlr) de très honnête qui veut apaiser la situation, qui veut servir bien sûr son pays la France et en même temps, permettre à nos relations de retrouver leur niveau naturel. Les relations entre deux pays indépendants, deux pays souverains. C'est vrai que l'Algérie est une ancienne colonie, mais cela fait 58 ans que c'est un Etat et un Etat qui influe sur son environnement, un Etat pivot et dont la parole compte à l'international, continental et ailleurs aussi", a déclaré le chef de l'Etat au mois de juillet dernier lors d'un entretien accordé à la chaîne française France 24.


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