Une espèce très rare de singe-araignée observée en Colombie

Un singe-araignée brun, l'un des primates les plus rares de la Terre, a récemment été observé dans un parc national de Colombie. Le parc national naturel Selva de Florencia en Colombie est l'unique espace protégé abritant aujourd'hui des singes-araignées bruns (Ateles hybridus brunneus), une sous- espèce extrêmement rare de singe-araignée. Lors de sa création en 2005, le domaine ne comptait qu'une seule population de ces primates, placés en captivité pour tenter de repousser l'extinction totale de l'espèce. Il faut attendre novembre 2011, pour qu'un agriculteur local ravive les espoirs en rapportant avoir aperçu des singes de ce genre vivant en liberté. Une intense expédition dirigée par les responsables du parc, des scientifiques et des membres de la Wildlife Conservation Society (WCS) a ainsi permis de confirmer la présence des primates, répertoriant avec certitude deux individus de l'espèce. "Le fait que des singes-araignées bruns aient été trouvés dans une zone protégée donne aux écologistes l'espoir que les populations puissent être sauvegardées et peut-être même augmenter en nombre", déclare dans un communiqué Julie Kunen, directrice des programmes de la WCS d'Amérique Latine.
Selon les statistiques établis par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le nombre de singes-araignées bruns aurait diminué d'au moins 80% au cours des cinq dernières décennies. L'espèce est aujourd'hui considérée comme l'un des 25 groupes de primates les plus menacés au monde. Ces animaux arboricoles s'alimentent principalement de fruits en se suspendant aux branches à l'aide de leurs longues jambes et de leur queue préhensile. Leur cycle de reproduction est, par ailleurs, très lent, les femelles donnant naissance à un seul petit une fois tous les trois ou quatre ans.
Un singe-araignée brun, l'un des primates les plus rares de la Terre, a récemment été observé dans un parc national de Colombie. Le parc national naturel Selva de Florencia en Colombie est l'unique espace protégé abritant aujourd'hui des singes-araignées bruns (Ateles hybridus brunneus), une sous- espèce extrêmement rare de singe-araignée. Lors de sa création en 2005, le domaine ne comptait qu'une seule population de ces primates, placés en captivité pour tenter de repousser l'extinction totale de l'espèce. Il faut attendre novembre 2011, pour qu'un agriculteur local ravive les espoirs en rapportant avoir aperçu des singes de ce genre vivant en liberté. Une intense expédition dirigée par les responsables du parc, des scientifiques et des membres de la Wildlife Conservation Society (WCS) a ainsi permis de confirmer la présence des primates, répertoriant avec certitude deux individus de l'espèce. "Le fait que des singes-araignées bruns aient été trouvés dans une zone protégée donne aux écologistes l'espoir que les populations puissent être sauvegardées et peut-être même augmenter en nombre", déclare dans un communiqué Julie Kunen, directrice des programmes de la WCS d'Amérique Latine.
Selon les statistiques établis par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le nombre de singes-araignées bruns aurait diminué d'au moins 80% au cours des cinq dernières décennies. L'espèce est aujourd'hui considérée comme l'un des 25 groupes de primates les plus menacés au monde. Ces animaux arboricoles s'alimentent principalement de fruits en se suspendant aux branches à l'aide de leurs longues jambes et de leur queue préhensile. Leur cycle de reproduction est, par ailleurs, très lent, les femelles donnant naissance à un seul petit une fois tous les trois ou quatre ans.