Jijel au secours de la zone humide de Beni Belaïd Plus de 1040 espèces d?oiseaux y ont été recensées, parmi elles le canard siffleur, le busard des roseaux, le cormoran huppé ou encore l?aigrette garzette. Aire de repos pour les oiseaux migrateurs, la zone humide de Beni Belaïd abrite aussi de nombreux mammifères, tels la loutre, le chacal ou le sanglier. Classé parmi les zones humides d?importance internationale à la Convention Ramsar en 2002, ce site naturel vient de se voir attribuer par la wilaya de Jijel une enveloppe de 29 millions de dinars pour sa réhabilitation. Cette somme servira à financer des travaux de réhabilitation. « Il est prévu d?installer une clôture, quatre postes de guet, de creuser dix puits autour du site, de construire deux maisons forestières et de nettoyer la zone », énumère Dahar Mahdid, de la Conservation des forêts de la wilaya de Jijel. « La première maison forestière sera consacrée au chef de district, responsable du suivi de la zone. Et la deuxième sera en fait un écomusée où pourront venir les écoliers, les étudiants? Le but de cette opération est d?instaurer une gestion participative du lieu avec, entre autres, les agriculteurs. » « Il faut sensibiliser la population à toutes les espèces qui existent ici et nulle part ailleurs », poursuit le conservateur. Située à une trentaine de kilomètres de Jijel, dans une région peuplée, la zone humide est en effet particulièrement exposée à la pression démographique. Depuis quelques années, des spécialistes de l?environnement dénoncent les pressions qui pèsent sur sa conservation : une utilisation irrationnelle des ressources hydriques du lac par des pompages excessifs en période sèche et une extension des terrains agricoles au détriment des formations naturelles, garantes d?une grande diversité biologique.
Posté Le : 07/03/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. M.
Source : www.elwatan.com