Le consommateur a dû déjà le remarquer. L'office national des statistiques (ONS) le confirme : les prix des biens alimentaires observent une hausse. Elle est estimée à près de 1% en octobre dernier. Les fruits et les viandes sont les plus touchés par ces augmentations.Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Au mois d'octobre dernier, l'indice général des prix à la consommation, au niveau national, a enregistré une variation de +0,7% par rapport au mois précédent, indique l'enquête de l'ONS.
Les prix des biens alimentaires observent une hausse de près de 1%. Cet indice est établi sur la base d'observation des prix réalisée au niveau de 17 villes et villages représentatifs des différentes régions du pays. Il permet de disposer d'indicateurs d'évolution des prix de détail sur l'ensemble du territoire national, permettant ainsi une analyse comparative de l'évolution de ces derniers entre la capitale et les autres régions du pays.
A Alger, l'étude a ciblé onze communes, à savoir Bab-el-Oued, Alger-Centre, El-Biar, Belcourt, El-Harrach, Bir-Mourad-Raïs, El-Madania, Kouba, Hussein-Dey et Aïn-Benian. Il en ressort que l'indice brut des prix à la consommation d'Alger enregistre une hausse de 0,5% en octobre 2017 par rapport au mois précédent alors que le même mois de l'année écoulée s'était caractérisé par une baisse de 0,7%.
L'évolution reste, selon l'ONS, néanmoins moins importante que celles observées les deux mois précédents avec des hausses de l'ordre de 1,8% et 1,1%.
Dans le détail, les biens alimentaires sont ceux qui inscrivent une croissance de 1,0%, avec en tête les produits agricoles frais qui marquent un relèvement de 2,0%.
Hormis les légumes qui accusent une baisse de 5,6%, le reste des biens relevant de cette catégorie observent des hausses plus ou moins importantes, à l'instar des fruits avec 20% de hausse, le poulet avec 4,2% et la pomme de terre avec 5,3%.
Les prix des produits alimentaires industriels enregistrent quant à eux une variation modérée de 0,1%, alors que les prix des produits manufacturés évoluent de 0,1% et que les services accusent une stagnation.
Analysant les dépenses des ménages, l'Office national des statistiques relève qu'une fois de plus, le budget dédié à l'alimentation reste le plus élevé, suivi par celui dédié à l'habillement puis aux charges du logement.
Les dépenses liées aux transports, à la santé et à la culture restent quant à elles à la traîne.
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Posté Le : 16/12/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N I
Source : www.lesoirdalgerie.com