Algérie

Une enquête nationale pour recenser toutes sortes de handicaps



Une enquête nationale pour recenser toutes sortes de handicaps
Mme Souad Bendjaballah, ministre de la tutelle, qui a ouvert les travaux de cette rencontre (avec les associations et les différents secteurs concernés), a fait savoir que d'autres réunions auront lieu durant les prochains mois. « Cette première réunion signifie que nous accordons une importance particulière à la mobilisation de toutes les énergies et la formation du personnel pour arriver à une meilleure connaissance de ce trouble dans ses dimensions psychique et interactive sociale », a-t-elle déclaré. Selon la ministre, « une deuxième rencontre aura lieu avec des spécialistes algériens et une troisième avec des experts internationaux ». Tout en reconnaissant que le nombre des autistes n'est pas recensé, elle affirmera que les centres de handicapés mentaux accueillent les autistes, mais la prise en charge n'est pas assurée correctement. « Il faut améliorer la prise en charge ainsi que les mesures d'accompagnement pour mieux écouter les parents », a-t-elle affirmé. Actuellement, ils seraient entre 600 et 700 dans des centres relevant du secteur de la Solidarité. Est-ce que l'autisme est une maladie ou un trouble du comportement ' Quelle est la manière la plus adéquate pour améliorer la prise en charge et créer des centres de guidance parentale ou former un personnel qualifié ' La ministre ne veut pas anticiper. Elle a annoncé qu'une enquête nationale a été lancée récemment par le Cenéap (Centre national d'études et d'analyses pour la population et le développement) et durera 12 mois. Elle a été engagée pour mieux connaître les facteurs du handicap, sa prise en charge, l'insertion, quantitative et qualitative du handicapé et pour recueillir les informations appropriées et les données statistiques qui permettront de mieux cerner les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes concernées. Elle touchera 40.000 foyers et les résultats permettront la mise en place d'une prise en charge de qualité multidisciplinaire répartie équitablement sur le territoire national et par type de handicap. « On doit définir les priorités, connaître les problèmes, assurer la meilleure prise en charge, accompagner les parents, former suffisamment de pédopsychiatres et améliorer l'accueil » expliquera Mme Bendjaballah. « Tout cela, a-t-elle poursuivi, doit être un travail de proximité en collaboration avec les associations, les autorités et les médias. » L'autre souci du secteur de la Solidarité est la formation continue pour le personnel spécialisé, la création de clubs pour la thérapie de groupe et la mise à la disposition des parents et des professionnels de moyens audiovisuels pour comprendre cette maladie.




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