Algérie

Une économie en pleine expansion



Une économie en pleine expansion
L'année 2014 a été difficile pour tous les pays en raison de la crise économique. Aucun Etat économiquement prospère ne peut prétendre avoir pu échapper pleinement aux conséquences de cette crise qui est passée comme un tsunami sur une grande partie de la planète avec des répercussions négatives particulières sur les efforts d ?investissement consentis par les des pays du sud. En Afrique, en Asie, et en Amérique Latine, les gouvernements de cette partie la plus peuplée de la planète faisaient pourtant, souvent, des taux de croissance nettement meilleurs que ceux des groupes du G8 et du G20. L ?Algérie est l ?un des pays émergents qui ont réussi même dans ces conditions défavorables à soutenir leur rythme de croissance et à maintenir leurs objectifs d ?investissement. Comme on pourrait le penser, ce n ?est pas plus une question de disponibilité financière qu ?une question de bonne gouvernance et de choix d ?objectifs de gouvernement. Les choix qui ont été faits en Algérie, sur instruction du président Abdelaziz Bouteflika, expliquent la bonne tenue de l ?économie algérienne. Le gouvernement algérien a su utiliser rationnellement les recettes publiques qui, il faut bien le rappeler pour ne jamais s ?égarer dans les dépenses non indispensables, sont d ?origine pétrolière. L ?argent a été placé en priorité dans de grands projets d ?infrastructures pour donner une assise durable au progrès économique et social. Les nouvelles routes et autoroutes, la rénovation du réseau ferroviaire, l ?ambitieux programme d ?habitat et les dizaines de barrages ont transformé le visage de l ?Algérie et la vie des Algériens. Ce sont des centaines de milliards de dollars investis depuis le premier plan quinquennal 2005-2009. Malgré la chute des prix du baril de pétrole, le gouvernement veut garder le même rythme afin de réaliser pleinement les objectifs fixés par le prochain plan quinquennal à l ?horizon 2019 décidé par le président Abdelaziz Bouteflika. Avec ce plan, on devrait, pour nous résumer, laisser derrière la crise de logement et les restrictions en alimentation en eau potable que les habitants des grandes et petites villes ne connaissent d ?ailleurs plus depuis des années. L ?effort consenti par l ?Etat en 2014 est aussi, disons surtout, social. Les fonctionnaires ont bénéficié d ?augmentations substantielles de salaire. Ces augmentations ne sont pas toujours indexées sur le taux de croissance. Il s ?agit d ?un effort exceptionnel de l ?Etat pour mettre les familles algériennes à revenus limités à l ?abri des effets de l ?inflation et des manipulations des marchés de produits de large consommation par les spéculateurs. Cet effort soutenu sur plus d ?une dizaine d'années a radicalement contribué à relever le niveau de vie des citoyens. Il a surtout permis d ?éradiquer ? ou presque ? la situation de pauvreté dans laquelle vivaient encore au début des années 2000 près de 14 millions d ?Algériens, à la différence de ce que l ?on voit aux Etats-Unis, au Japon ou en Europe, comme nouveaux pauvres et familles délogées pour loyer impayé. La crise du pétrole est là. Personne, même les experts les plus avertis ne s ?aventurent pas à se prononcer sur sa durée. Un fait est certain. L ?Algérie s ?est préparée pour affronter de telles conjonctures. Elle a tiré des leçons des expériences passées. L ?une des mesures historiques qu ?elle a prise vers la fin des années 2000, sur instruction du président Bouteflika, fut le remboursement anticipé de sa dette extérieure. Il faut imaginer ce que serait, aujourd ?hui, l ?angoisse de devoir honorer un service de la dette de 10 milliards d ?euros et d ?avoir à réduire la facture des produits de consommation de première nécessité. Avec un budget calculé sur 37 dollars le baril, le gouvernement a une bonne marge de man?uvre pour ne pas être obligé d ?aller vers des coupes financières dans les dépenses publiques. Par contre, crise pétrolière ou pas, c ?est une décision gouvernementale, le marché algérien doit cesser d ?être un déversoir de produits de consommation non indispensables importés en surnombre et, souvent, au détriment de la production nationale. Même les gouvernements européens et américains les plus libéraux ont recours, sans complexe, au protectionnisme pour encourager le produit local. C ?est la voie empruntée par l ?Algérie dont l ?objectif principal est de d ?arriver à multiplier les sources de richesse nationale et réduire au minimum sa dépendance aux hydrocarbures. L ?économie algérienne doit consolider ses bases sur la compétitivité de la production nationale publique pu privée. C ?est le défi à relever dans les prochaines années par une économie algérienne en pleine expansion.




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