Une douzaine de cadres du secteur de la Formation bénéficient d'une formation en Corée

Une douzaine de cadres du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels ont bénéficié d'une formation en Corée du sud dans le cadre d'un programme de coopération entre le ministère et l'Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), a-t-on appris mardi auprès de cette agence.Cette formation entre dans le cadre de la coopération entre le ministère de la Formation et la KOICA, qui a débuté en 2004 à travers la réhabilitation et la modernisation de l'Institut national spécialisé de la formation professionnelle Abdelkader Matouk (ex. ITEEM) d'El Harrach, indique un communiqué du bureau d'Alger de l'agence coréenne.
Elle a pour objectif de s'informer sur le système "de l'éducation professionnelle et de la politique de formation coréennes, des stratégies d'amélioration, et de partager le savoir faire coréen dans le domaine", précise le communiqué.
Par ailleurs, la KOICA fait état de la visite à Alger d'un expert coréen en bio-santé pour le suivi et l'évaluation de la 2ème phase du projet d'amélioration de la production de semence de pomme de terre à Tiaret.
Cette mission a notamment permis d'évaluer le processus de production et la qualité de la semence et d'évaluer la première phase du projet (2007-2009) pour laquelle un budget de 1,8 million de dollars a été alloué.
La deuxième phase de ce projet porte sur le suivi et l'assistance technique par l'envoi d'experts coréens en Algérie et l'invitation des chercheurs algériens en Corée pour le perfectionnement de leurs connaissances avec un budget de 480.000 dollars étalé sur quatre ans.
Actuellement, l'Algérie importe une grande partie de ses besoins en semences de pomme de terre, mais cette coopération devrait permettre de réduire cette importante facture parallèlement à un approvisionnement raisonnable de la pomme de terre pour le consommateur.
Depuis 1991, plus de 800 cadres algériens relevant de différents secteurs ont suivi des formations en Corée du Sud, dans le cadre de la coopération bilatérale assurée par la KOICA, l'agence chargée par le ministère coréen des Affaires étrangères de la gestion et de l'exécution des programmes d'aide publique au développement.