« Stress au travail : un défi collectif », tel est le thème choisi par l'Organisation international du travail (OIT) pour la 12e commémoration de la journée internationale des risques professionnels célébrée le 28 avril de chaque année. L'impact « néfaste » n'est pas seulement sur le plan psychosocial du travailleur mais aussi sur la rentabilité de son entreprise ainsi que sur les dépenses de la caisse de sécurité sociale. Le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi, a indiqué lors d'une journée de commémoration organisée, jeudi dernier, au siège du ministère, que « le slogan retenu par l'OIT met l'accent sur la responsabilité collective ». La question de la prévention et de la santé au travail demeure « l'affaire de tous les intervenants, gouvernement, partenaires économiques et sociaux, société civile et spécialistes de la prévention. » La démarche ne peut réussir, d'après lui, sans l'implication de l'entreprise qui « demeure l'acteur essentiel de toute politique de prévention ». Les entreprises sont, a-t-il déclaré lors de intervention prononcée en présence du DG de la sûreté nationale, celui de la protection civile et des représentants du patronat, de l'UGTA et du bureau international du travail, « appelées à faire de la fonction préventive, une préoccupation permanente qui commence par la mise en place d'une meilleure qualité de vie au travail afin de favoriser l'amélioration de la sécurité, de la santé des travailleurs et l'optimisation de leurs performances ». Le ministre est convaincu que « la santé dans le milieu de travail est un atout majeur pour l'amélioration des performances économiques et la productivité ». Le représentant du Bureau international du travail (BIT) a souligné que « le droit de jouir d'une santé au travail est un droit universel ». Il a fait remarquer que le stress représente un taux de 60% des journées de travail perdues. Abondant dans le même sens, la directrice de l'institut national de prévention des risques professionnels, Farida Iles, a expliqué qu'« il n'y a pas une solution universelle pour lutter contre le stress mais des solutions à rechercher en fonction de chaque entreprise ». Les exigences excessives, l'absence d'autonomie, la pression constante, le manque de respect, la mauvaise planification ou les instructions contradictoires sont, d'après elle, sources de stress. Le représentant de l'UGTA, Telli Achour a relevé que les femmes sont les plus touchées par le stress au travail, suivies des responsables.
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Posté Le : 29/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : W O H
Source : www.horizons-dz.com