Une dizaine de films au menu

Le Festival du film algérien est prévu du 26 au 30 mars 2014 à Berlin (Allemagne), sous le slogan «l'Algérie après 1954» qui sera consacré à l'histoire du cinéma algérien depuis le déclenchement de la guerre de Libération avec la projection d'une série d'anciens et récents films révolutionnaires, politiques et sociaux.Organisée par le centre des arts contemporains Haus der Kulturen der Welt, la manifestation vise à faire connaître les plus importants longs métrages et films documentaires algériens qui ont accompagné les lignes politiques et artistiques du cinéma algérien tout au long de son parcours historique, depuis 1954, selon les organisateurs. Le festival mettra l'accent sur les films révolutionnaires et leur rôle dans la guerre de Libération et à la vulgarisation de la cause algérienne à l'étranger, d'où la projection du film documentaire Les cinéastes de la liberté (2009) de Saïd Mehdaoui et le long métrage Chroniques des années de braise (1975) de Mohamed Lakhdar Hamina, Palme d'Or à Cannes en 1975. Figurent également au programme de cette manifestation, des films traitant de problèmes sociaux et politiques, dont La Zerda ou les chants de l'oubli (1982) de la romancière et réalisatrice Assia Djebbar, Le charbonnier (1976) de Mohamed Bouamari, et Omar Guatlatou (1976) de Merzak Allouache et Automne, octobre à Alger (1992) de Malik Lakhdar-Hamina. Le festival sera également marqué par la projection de plusieurs autres films à l'instar de Hors la loi (2010) et Indigènes (2006) de Rachid Bouchareb, La Maison jaune (2006) de Ammor Hakkar, Mascarades (2008) de Lies Salem, El Gusto (2011) de Safinez Bousbia, Cartouches Gauloises (2007) de Mehdi Charef et Jours de cendre (2013) de Ammar Si Fodhil.