La Fédération internationale de teqball, toujours en quête de reconnaissance pour sa discipline à travers le monde, a choisi l'Algérie pour la promouvoir en Afrique, avec l'idée de créer une Fédération algérienne de ce nouveau sport dont la popularité ne cesse de prendre de l'ampleur, notamment en Europe.«Ma présence en Algérie s'inscrit dans l'optique de lancer la Fédération algérienne de teqball, une discipline qui a eu la reconnaissance, entre autres, de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA)», a indiqué Marius Vizer Jr, chargé des relations internationales à la Fédération internationale de teqball, dimanche lors d'une conférence de presse à Alger. La discipline de teqball a été proposée comme exhibition aux Jeux méditerranéens d'Oran en 2021, afin de la faire connaître au grand public.
Cette exhibition sera, probablement, précédée l'année prochaine par l'organisation en Algérie d'un tournoi à caractère régional ou international. Vizer a fait savoir que l'instance internationale aura le devoir de doter chaque Comité olympique national, désireux prendre part au développement de la discipline, de l'équipement adéquat (table en particulier dont le coût est d'environ 2 000 euros l'unité) et une aide financière. Consciente du poids de l'Afrique dans l'expansion du teqball, l'instance internationale a déjà effectué des opérations pour implanter ce nouveau-né et inciter les pays du contient à créer clubs et associations, afin de faciliter sa pratique et contribuer à sa promotion.
«Des pays comme le Nigeria, Madagascar et le Burundi se sont mis au travail avec l'organisation de matchs de démonstration dans les grandes surfaces. Dernièrement c'était le tour du Cap-Vert, à l'occasion des Jeux africains de plage. Le teqball sera aussi en démonstration lors des prochains Jeux africains au Maroc, selon un accord signé avec le Comité d'organisation, après aval de l'ACNOA», a fait savoir le même responsable. Invité par le Comité olympique et sportif algérien (COA), son secrétaire général Abdelhafid Izem a promis que «l'Algérie sera parmi les premières nations en Afrique à développer le teqball, à travers le lancement de ce sport dans les établissements scolaires, puis la créations de clubs et associations, sous la supervision du COA».
Inventé en Hongrie en 2014 par Gabor Borsanyi, ancien joueur professionnel, et Viktor Huszar, ingénieur en informatique, le teqball est un sport basé sur le football avec le règlement technique du tennis de table. «C'est une discipline qui fait appel à la technique, à la concentration et à l'endurance. Elle peut se jouer avec un ballon de football, en simple (un contre un), en double ou en mixte, chacun étant d'un côté de la teqboard (une table incurvée ou arrondie). Comme au tennis-ballon ou au foot-volley, elle se joue de volée avec la tête, les pieds, les genoux et la poitrine», a expliqué Vizer.
Pour se développer dans le monde, le teqball, normalisé en 2017 par la création de la Fédération internationale, est parrainé par plusieurs anciens footballeurs de renom, à l'image du Brésilien Ronaldinho et du Néerlandais Ronald Koeman.
«Actuellement, la FITeqball est composée de 26 fédérations nationales qui activent, alors que 60 autres sont en voie de création. Nous sommes reconnus comme sport dans presque 70 pays dans le monde et on compte plus de 3 500 tables de pratique à travers la planète», a souligné la même source. Deux Coupes du monde ont déjà été organisées. La première à Budapest (Hongrie) en 2017 (20 pays présents avec un total de 42 joueurs) puis à Reims (France) en 2018 (39 pays avec un total de 90 joueurs).
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Posté Le : 09/07/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R S
Source : www.lnr-dz.com