Algérie

Une discipline à l'image de ses dirigeants


Une discipline à l'image de ses dirigeants
Séquelles - Les observateurs de la balle ronde algérienne sont unanimes pour dire que cette discipline est, actuellement, à l'image de ses dirigeants.
Un simple coup d''il donnera un petit aperçu d'un état des lieux qui n'est guère reluisant, obligeant, dans l'immédiat, un véritable assainissement de ses rangs. Les appels lancés, ça et là, par certains acteurs, ne trouvent jamais d'écho comme pour dire que ce sujet n'intéresse personne.
Chacun est préoccupé par les propres intérêts de son club et ses propres affaires florissantes en parallèle, et n'a cure de l'intérêt suprême de la discipline. La déontologie a été bafouée à plusieurs reprises. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a reconnu cet état de fait. Le ministre de la tutelle, Mohamed Tahmi, lui, a évoqué la violence ' souvent cultivée et entretenue par les dirigeants des clubs ' et la corruption, un phénomène qui fait de plus en plus de ravage dans le sport-roi. Ces dernières années, aucune saison ne peut être une référence, puisqu'elles n'ont été que des cas à méditer avant de les jeter aux oubliettes de l'histoire. Dans certains cas, des personnes ont fait preuve d'abnégation pour dénoncer X ou Y, mais toujours est-il que l'arbre ne peut jamais, au grand jamais, cacher la forêt. Depuis le retrait de l'Etat des affaires du sport en général, et du football en particulier, les résultats sont là pour dire toute la régression et le malaise dans lequel vit cet «oxy-jeunes». Cela a fait que les clubs sont dirigés par des intrus, lesquels, d'année en année, les poussent toujours un peu plus vers la médiocrité. Or, leur rôle primordial est d'être les principaux acteurs dans l'application des mesures et actions à la hauteur des attentes de millions d'Algériens épris de football. Les présidents de club doivent cesser d'entretenir la haine et la ségrégation à travers des dérapages non contrôlés et des déclarations à la presse. Ils doivent s'occuper de la formation des jeunes qu'ils ont complètement délaissée. Ils doivent veiller à la stabilité de leurs associations et ne pas s'offrir en spectacle ni donner le mauvais exemple à des milliers de jeunes. L'Etat, pour sa part, doit veiller à ce que les rencontres se déroulent dans des enceintes répondant aux normes modernes du football et ne pas céder au diktat de certains présidents irresponsables. Il est appelé, en sus, à contrôler de manière très rigoureuse l'argent du contribuable, des sponsors ou des bienfaiteurs privés, injecté chaque saison dans le football, surtout quand on sait que des clubs roulent avec des budgets énormes chaque saison, sans jamais récolter les résultats escomptés. A bon entendeur...
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