Algérie

Une décision "symbolique"



Le Qatar a annoncé hier sa décision de se retirer de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dès le 1er janvier 2019. L'annonce en a été effectuée par le ministre de l'Energie qatari, Saad al- Kaabi, mettant ainsi fin le mois prochain à un partenariat durant depuis plus d'un demi-siècle.Le Qatar a annoncé hier sa décision de se retirer de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dès le 1er janvier 2019. L'annonce en a été effectuée par le ministre de l'Energie qatari, Saad al- Kaabi, mettant ainsi fin le mois prochain à un partenariat durant depuis plus d'un demi-siècle.
Cette "décision reflète le désir du Qatar de se concentrer sur le développementde l'industrie de gaz naturel et de mettre en place les plans, récemment annoncés, d'augmenter la production dupays en gaz naturel liquéfié de 77 à 110millions de tonnes annuelles", a expliqué le ministre qatari cité par Reuters.Saad al-Kaabi a par ailleurs affirmé que"cette décision n'est pas motivée politiquement. Le Qatar fait en effet l'objetd'une rupture des relations diplomatiquesde la part de plusieurs pays du Golfenotamment, menée par l'Arabie saoudite,également leader de facto de l'Opep".
L'annonce du retrait du Qatar de l'Opepintervient à quelques jours seulementd'une réunion cruciale pour le cartel prévueà Vienne afin de décider d'une éventuelleréduction de la production de pétrole visantà contrer la récente baisse des prix. Lescours du pétrole ont perdu plus de 25 % deleur valeur après avoir atteint un pic inéditen quatre ans au début du mois d'octobre.Bien qu'il soit l'un des plus grands producteursde GNL dans le monde, le Qatar estl'un des plus petits producteurs de pétroleau sein de l'Opep. "Quitter l'Opep est unedécision principalement symbolique pourle
Qatar", a estimé Amrita Sen, analysteau cabinet de consulting londonienAspects Ltd. "Sa production de pétrole aété stable avec peu de perspectives d'augmentation",a ajouté l'analyste, citée parBloomberg."Dans notre quête visant à renforcer laposition du Qatar comme un fournisseur d'énergie fiable et digne de confiance à travers le monde, nous avons dû effectuer des étapes pour évaluer le rôle et les contributions du Qatar sur la scène énergétiqueinternationale", a indiqué le ministre de l'Energie qatari. "Il est devenu clair pour nous que réaliser notre stratégie ambitieusedevra requérir plus d'efforts concentrés,d'engagement et de dévouement pour maintenir et renforcer la position du Qatar comme le leader de production de GNL"
, aconclu le ministre. Trois pays ont auparavant quitté l'Opepdans son histoire, rappelle Bloomberg.L'Equateur a quitté le cartel en 1992 aprèsune crise économique et politique avant derevenir en 2007. Le Gabon a quitté l'Opep en 1995 mais y est revenu en 2016. L'Indonésie a, quant à elle, suspendu sonadhésion à l'organisation en 2016 après que le pays soit devenu durant les annéesprécédentes un importateur net de pétrole.
Le pétrole s'envole de plus de 5 % en Asie
Les cours du pétrole s'envolaient hier en Asie de plus de 5% "après la trêve commerciale conclue par Donald Trump et Xi Jinping lors du sommet du G20 à Buenos Aires et l'annonce que Moscou et Ryadh étaient disposés à continuer de limiter leur production", expliquent des analystes.Ainsi, et vers 3h25 GMT, le baril de "light sweet crude"(WTI), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, progressait de 2,76 dollars à 53,69 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en février et dont c'était le premier jour comme contrat de référence, gagnait 2,95 dollars, à 62,41 dollars.
Les mêmes analystes soulignent qu'àBuenos Aires, Washington a notamment décidé de suspendre pour 90 jours l'imposition de nouveaux droits de douane sur 200 milliards de dollars de produits importés de Chine, le temps pour les deux pays de tenter de s'entendre sur des "changements structurels" dans leurs relationscommerciales. Ils notent, de même, que les marchés réagissaient favorablement à l'annonce faite samedi au G20 par le Président russe Vladimir Poutine selon laquelle son pays et l'Arabie saoudite sont disposés à prolonger leur accord de restriction de la production ; un accord arrive en principe à expiration à la fin de l'année. Il convient de rappeler, dans ce contexte, que
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole ( et ses partenaires, dont la Russie, lesquels représentent plus de la moitié de la production mondiale, se réunissent cette semaine à Vienne pour en discuter. Il est attendu une réduction de l'ordre d'un million de barils par jour, mais certains jugent que cela ne sera peut-être pas suffisantà faire remonter des cours qui, avant ce rebond, avaient perdu de 30 % depuis début octobr
Cette "décision reflète le désir du Qatar de se concentrer sur le développementde l'industrie de gaz naturel et de mettre en place les plans, récemment annoncés, d'augmenter la production dupays en gaz naturel liquéfié de 77 à 110millions de tonnes annuelles", a expliqué le ministre qatari cité par Reuters.Saad al-Kaabi a par ailleurs affirmé que"cette décision n'est pas motivée politiquement. Le Qatar fait en effet l'objetd'une rupture des relations diplomatiquesde la part de plusieurs pays du Golfenotamment, menée par l'Arabie saoudite,également leader de facto de l'Opep".
L'annonce du retrait du Qatar de l'Opepintervient à quelques jours seulementd'une réunion cruciale pour le cartel prévueà Vienne afin de décider d'une éventuelleréduction de la production de pétrole visantà contrer la récente baisse des prix. Lescours du pétrole ont perdu plus de 25 % deleur valeur après avoir atteint un pic inéditen quatre ans au début du mois d'octobre.Bien qu'il soit l'un des plus grands producteursde GNL dans le monde, le Qatar estl'un des plus petits producteurs de pétroleau sein de l'Opep. "Quitter l'Opep est unedécision principalement symbolique pourle
Qatar", a estimé Amrita Sen, analysteau cabinet de consulting londonienAspects Ltd. "Sa production de pétrole aété stable avec peu de perspectives d'augmentation",a ajouté l'analyste, citée parBloomberg."Dans notre quête visant à renforcer laposition du Qatar comme un fournisseur d'énergie fiable et digne de confiance à travers le monde, nous avons dû effectuer des étapes pour évaluer le rôle et les contributions du Qatar sur la scène énergétiqueinternationale", a indiqué le ministre de l'Energie qatari. "Il est devenu clair pour nous que réaliser notre stratégie ambitieusedevra requérir plus d'efforts concentrés,d'engagement et de dévouement pour maintenir et renforcer la position du Qatar comme le leader de production de GNL"
, aconclu le ministre. Trois pays ont auparavant quitté l'Opepdans son histoire, rappelle Bloomberg.L'Equateur a quitté le cartel en 1992 aprèsune crise économique et politique avant derevenir en 2007. Le Gabon a quitté l'Opep en 1995 mais y est revenu en 2016. L'Indonésie a, quant à elle, suspendu sonadhésion à l'organisation en 2016 après que le pays soit devenu durant les annéesprécédentes un importateur net de pétrole.
Le pétrole s'envole de plus de 5 % en Asie
Les cours du pétrole s'envolaient hier en Asie de plus de 5% "après la trêve commerciale conclue par Donald Trump et Xi Jinping lors du sommet du G20 à Buenos Aires et l'annonce que Moscou et Ryadh étaient disposés à continuer de limiter leur production", expliquent des analystes.Ainsi, et vers 3h25 GMT, le baril de "light sweet crude"(WTI), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, progressait de 2,76 dollars à 53,69 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en février et dont c'était le premier jour comme contrat de référence, gagnait 2,95 dollars, à 62,41 dollars.
Les mêmes analystes soulignent qu'àBuenos Aires, Washington a notamment décidé de suspendre pour 90 jours l'imposition de nouveaux droits de douane sur 200 milliards de dollars de produits importés de Chine, le temps pour les deux pays de tenter de s'entendre sur des "changements structurels" dans leurs relationscommerciales. Ils notent, de même, que les marchés réagissaient favorablement à l'annonce faite samedi au G20 par le Président russe Vladimir Poutine selon laquelle son pays et l'Arabie saoudite sont disposés à prolonger leur accord de restriction de la production ; un accord arrive en principe à expiration à la fin de l'année. Il convient de rappeler, dans ce contexte, que
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole ( et ses partenaires, dont la Russie, lesquels représentent plus de la moitié de la production mondiale, se réunissent cette semaine à Vienne pour en discuter. Il est attendu une réduction de l'ordre d'un million de barils par jour, mais certains jugent que cela ne sera peut-être pas suffisantà faire remonter des cours qui, avant ce rebond, avaient perdu de 30 % depuis début octobr


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