Algérie

Une décision politique en perspective



Selon nos sources, les autorités compétentes sont déterminées à donner rapidement une issue au mouvement de protestation des médecins résidents. Les deux options envisageables induisent des conséquences négatives. Pousser le conflit au pourrissement et décréter une année blanche impliquent que l'accès à la première année de résidanat sera bloqué. Les médecins, qui terminent leur service civil, devront obligatoirement assurer, en outre, douze mois supplémentaires. Ce qui conduirait fatalement à une levée de boucliers du côté des praticiens lésés. Sans une démarche politique qui dicterait un assouplissement de la position de la tutelle, l'année hospitalo-universitaire ne saurait, toutefois, être sauvée. Pourtant, nos interlocuteurs affirment que la tutelle s'achemine vers la validation de l'année. Les conseils scientifiques auraient été instruits pour accompagner la démarche. Pourtant il est avéré qu'il sera laborieux de rattraper plusieurs mois de retard. En arrêt de toute activité hospitalo-universitaire depuis novembre dernier, les médecins résidents ont déjà manqué deux DEMS et presque deux trimestres de cours.


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