Algérie

Une décision historique pour l'Algérie



Une décision historique pour l'Algérie
A la veille de la célébration du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et celui de la nationalisation des hydrocarbures, le conseiller du secrétaire général de l'UGTA, Mohamed Lakhdar Badreddine, a indiqué que le jour du 24 février 1974 était un moment fort et indescriptible.L'invité de la rédaction, sur les ondes de la Radio chaîne III, a rappelé qu'à cette époque, il y avait un combat syndical au niveau des entreprises pétrolières parce que les Algériens du sud subissaient la ségrégation car nous n'avions pas le même statut avec les Européens . «C'était un racisme dur», il y avait aussi des revendications de la part des travailleurs à travers l'UGTA et la Fédération pétrolière afin d'aboutir à des situations meilleures. «L'annonce impévisible par feu le président Houari Boumediene, le 24 février 1971, à la Maison du peuple, de la nationalisation des hydrocarbures était pour nous une deuxième indépendance et une récupération de la souveraineté nationale», a-t-il précisé. L'ancien secrétaire général de la Fédération nationale des pétroliers tient à reprendre, non sans émotion, une partie du discours historique prononcé à cette occasion par l'ancien président à Alger : «Nous avons décidé de nationaliser 51% de nos richesses pétrolières et à 100%, nos réserves de gaz et les pipelines destinés à leur acheminement». Toutefois, il a rappelé, qu'en 1967, l'Algérie avait, déjà, mis sous contrôle les compagnies pétrolières Esso et Mobil et nationalisé aussi bien les entreprises étrangères de distribution de carburant que la raffinerie d'Alger. «Dès l'annonce faite par le président Houari Boumediene, les travailleurs et les cadres de Sonatrach, ainsi que les étudiants de l'Institut du pétrole de Boumerdès se sont mobilisés pour prendre la relève et combler le vide laissé par les compagnies françaises et le syndicat a su mobiliser les travailleurs et les cadres de Sonatrach pour relever le défi», a-t-il ajouté. En outre, et concernant la crise actuelle engendrée par la chute des cours des hydrocarbures, Lakhdar Badreddine a appelé à l'appréhender avec lucidité, considérant que le pays a la chance de posséder d'autres richesses à mettre en valeur, telles les énormes ressources en phosphate, les «montagnes de marbre réputé» et les nombreuses autres richesses minières. «Nous n'avons pas fait faillite et nous ne ferons pas faillite, il n'y a pas, non plus, que le pétrole à considérer comme le seul levier de développement économique», a-t-il lancé, saluant au passage, l'annonce faite, lundi, par le président Bouteflika de faire de l'exploitation des énergies renouvelables «une priorité nationale». Toutefois, il a assuré que le pari peut être relevé par les Algériens, à la condition que les pouvoirs publics agissent avec loyauté à leur égard. Après 45 ans de l'annonce de la nationalisation des hydrocarbures, le même responsable a fait savoir que l'Algérie garde pour toujours son même niveau d'avant, «parce que ses citoyens et l'Etat travaillent pour l'intérêt du pays».




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