Algérie

Une débâcle marocaine



En tentant de compromettre le président sahraoui, Brahim Ghali, devant la justice espagnole, la diplomatie marocaine a démontré, une fois de plus, son mépris des règles qui régissent les relations internationales. En effet, pour parvenir à ses fins, elle a usé de subterfuges indignes et de battage sans limites. Elle a été jusqu'à provoquer une crise stérile avec l'Allemagne, puis l'Espagne et donc l'Union européenne dont le Maroc tire, depuis des décennies, d'immenses profits. Ainsi, a-t-elle étalé au grand jour son incurie et son manque flagrant de moralité. Le coup tordu contre le président sahraoui a vite tourné court et la «virevoltante» diplomatie du roi a sombré dans le ridicule. La justice espagnole a travaillé avc la sérénité qui sied en matière de droit et seulement de droit. Le dossier d'accusation était vide. Son verdict a donc été sans appel et Brahim Ghali est reparti en toute sérénité, ayant pour sa part démontré que la RASD et le Front Polisario sont des partenaires fiables, respectueux et de la justice et des usages diplomatiques, en tout temps et en tout lieu. Depuis, le roi et son royaume sont nus et leur diplomatie est sonnée. Ayant tenté d'anticiper le verdict de la Cour de justice européenne (CJUE) qui tombera en juillet ou, au plus tard, en septembre prochain pour statuer sur l'exploitation illégale des richesses du peuple sahraoui par le royaume marocain et ses «alliés» européens, entre autres, Rabat a cavalé comme un cheval fou dans l'espoir de convaincre la communauté internationale de ses thèses expansionnistes. Etat parasite par ses méthodes et ses outrances dignes de son modèle sioniste, le royaume marocain a été enivré par la décision de Trump et de sa bande de reconnaître sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, décision qui n'engage que ces sionistes notoires et non les Etats-Unis, au point d'afficher tous ses travers, l'immense trafic de cannabis, la traite des migrants pour affoler l'Espagne, et une oppression accrue du peuple frère marocain dont la misère n'a d'égale que l'opulence des groupes internationaux qui l'oppriment et l'exploitent jusqu'à la lie. Dans l'affaire Brahim Ghali, la Cour suprême espagnole a constaté l'absence de preuves dont se prévalaient les agents de la cabale et elle a tranché sans faux- fuyants. Les nombreuses ONG, en charge des droits de l'homme, ont suivi avec une grande attention le branle-bas de combat marocain et ses conséquences. La RASD n'a nullement été compromise dans cette opération d'intox et de manipulation éhontée, Rabat croyant qu'il influerait par-là sur le cours des débats de la CJUE. Mais le royaume et sa diplomatie se sont euthanasiés sur la scène internationale. Qui plus est, ils ont reçu une gifle cinglante des Etats-Unis qui ont démenti la joyeuse nouvelle d'une manoeuvre militaire de l'Africom en terre sahraouie, Washington indiquant ainsi son attachement à la légalité internationale et non aux coups bas, propres aux Etats - voyous. L'errance du Makhzen, de plus en plus sinistré, est loin d'être achevée, malgré ce nouveau coup de grâce.


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