En réalité, on s'y attendait un peu à cette très mauvaise prestation de nos athlètes. Ce n'est guère une surprise pour les gens qui connaissent la réalité de notre sport et qui de surcroît savent apprécier la valeur et l'évolution des athlètes d'autres pays qui ont pris part à cet événement planétaire d'envergure. Lors de ce rendez-vous, nos athlètes, n'ont pas fait le poids et ont lamentablement déçu. Ils n'avaient ni les aptitudes ni les ressources voulues pour se mesurer à des adversaires beaucoup plus aguerris. Comme à l'accoutumée, on s'est contenté d'une présence physique pour ne pas faillir à la doctrine de Pierre de Coubertin. L'essentiel c'est de participer ... pour participer. Et revenir les mains vides. Ne pas avoir gagné de médailles était prévisible depuis longtemps, mais ne pas pouvoir offrir au moins une résistance dans toutes les disciplines demeure inexplicable, inconcevable. On avait un petit espoir en boxe malheureusement, on a été déçu. Pour mieux cerner les raisons de cette mascarade, il est bon de revenir aux origines de l'échec. La mauvaise préparation et le manque de moyens n'expliquent pas tout.L'alibi du président de la fédération de boxe qui expliquait que les boxeurs engagés dans cette compétition avaient fait de leur mieux en montrant un bon visage et qu'ils ont manqué de chance du fait d'un tirage défavorable dès le premier tour ne tient pas la route. Monsieur Abdenour Ferhat Fazil qui dit ne rien se reprocher parce qu'il n'a que quatre mois à la tête de la fédération incombant ses mauvais résultats à l'ancienne équipe de la fédération se doit d'être plus raisonnable.
En pensant désormais à faire le nécessaire durant son mandat pour apporter les changements promis et repartir sur une base solide afin de redresser la situation et permettre aux boxeurs de se préparer dans de meilleures conditions lors des prochaines compétitions internationales. En l'écoutant, rappelle le refrain que tous les responsables des fédérations répètent après chaque déception pour se justifier. Repartir sur une bonne base pour faire mieux à l'avenir est devenu un mobile agaçant car tout simplement il n'a jamais été suivi par des actes. Une chose est certaine, à la fin de son mandat, le président qui le remplacera dira la même chose et tentera à son tour de lui coller l'étiquette en cas de mauvais résultats.
À ce train, on ne verra jamais le bout du tunnel. Ce scénario parfaitement mis en scène par les présidents de fédération et par les entraîneurs sera toujours à la mode pour embobiner les décideurs au plus haut niveau, mais aussi les fervents du sports. À quand le véritable changement prometteur et probant '
Abdelkader Cheniouni (journaliste)
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Posté Le : 07/08/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R S
Source : www.lesoirdalgerie.com