Une dealer de 34 ans sous mandat de dépôt

Dans le cadre d'une ronde routinière, la BMPJ d'In Salah, relevant de la Sûreté de daïra de Tamanrasset, ont interpellé une personne âgée de 34 ans à bord d'une moto roulant à une vitesse qui a attiré leur attention.Nous savons que les matières premières sont l'objet d'une farouche spéculation que mènent des traders au niveau des principales bourses. La plaque tournante de ces spécialistes des transactions commerciales à l'échelle internationale est la Suisse. Disposant d'énormes pouvoirs de négociations des prix auprès des principaux producteurs des matières premières, partout à travers la planète où les productions sont importantes, ils arrivent à en contrôler l'accès à la clientèle tout en lui imposant les valeurs monnayables leur permettant de réaliser de conséquentes ristournes. La mondialisation du commerce avait pour but théoriquement de diversifier les échanges tout en imposant une concurrence dont le but était de faire baisser les prix. Il n'en a rien été, bien au contraire, les populations pauvres des pays riches, émergeants ou classés comme carrément pauvres sont poussés à la famine, autrement à la malnutrition, et l'Algérie ne fait pas exception à la globalisation des échanges économiques. Outre les hausses de prix à la source des matières premières importées se répercutant immanquablement par des augmentations des dépenses du consommateur algérien, notre ministre du Commerce doit faire face aux différentes et répétitives fluctuations des principales devises utilisées par notre pays lors de ses transactions commerciales, et ce n'est pas fini, puisque la valeur de notre monnaie dépend des aléas des ratios relatifs au panier de devises lesquels sont à évaluer avec le PIB annuel réalisé. Les deux dernières dévaluations du dinar réalisées par la Banque d'Algérie sur instruction du FMI sont à cet égard édifiantes. L'ensemble des réajustements salariaux faits ces derniers temps par les pouvoir publics pour améliorer le pouvoir d'achat des algériens ont été annihilés par des phénomènes externes à notre bon gré, comme quoi, qu'en matière de souveraineté nationale, nos dirigeants, en intégrant la mondialisation, se sont vu piéger lamentablement par un ordre économique nouveau, nonobstant les causes inflationnistes ci-dessus citées, Benbada au plan interne éprouve toutes les peines du monde à discipliner un marché local qui a pris les mauvaises habitudes de prospérer sans traçabilité, ni factures, car en proie à une ?uvre spéculative aux dimensions plus qu'alarmantes en raison du saignement de nos réserves de change en ce qui à trait au négoce international, comme au plan de la production interne, puisque le fisc est incapable de recouvrer les manques à gagner pour le Trésor public. Cette anarchie tend à fausser tous les calculs relatifs au PIB réel, donc, à la valeur réelle du dinar, indépendamment des statistiques souvent erronées ne permettant pas d'avoir des données fiables pour établir une bonne intelligence économie en termes de prospectives. La faillite de notre système économique présentant des désavantages externes et des lacunes internes ne peut que s'aggraver, si des réformes à la mesure de nos pertes ne sont pas apportées.