Algérie

Une cure de jouvence



Une cure de jouvence
Après la rupture du jeûne, les grandes artères des agglomérations importantes, sont prises d'assaut par une foule compacte. Les ballades nocturnes exercent un attrait irrésistible sur les familles et les promeneurs en quête d'un bol fraîcheur. Se ressourcer en se livrant à d'incessantes déambulations vespérales le long des boulevards agrémentés de terrasses de café, de pâtisseries, de crémeries et de commerces en tout genre, est devenu une lubie incontournable pour les citadins des grandes localités de la wilaya en manque de détente et d'animations culturelles. Dès la tombée de la nuit, en été, comme en cette période de carême, après la rupture du jeûne, les grandes artères des agglomérations importantes, notamment celles de Ferdjioua, Chelghoum Laïd et Mila, sont quasiment prises d'assaut par une foule compacte. L'engouement pour les virées en familles ou en solo est plus marqué après les Tarawih, ou « prières surérogatoires » a-t-on constaté de visu. De centaines de pères et mères de familles accompagnées de leur progéniture s'adonnent au rituel des promenades nocturnes jusqu'à une heure tardive, tandis que des couples, cherchant manifestement un brin d'intimité, s'attablent sur les terrasses bariolées et enluminées des commerces de glace pour la dégustation de coupes rafraîchissantes de crème.Et puis, en ces temps de marasme prégnant et de torpeur ambiante, les sorties de nuit sont un simple pis-aller qui permet néanmoins aux accros des évasions nocturnes de respirer un bol de fraîcheur et de se refaire une petite santé après les pénibles et caniculaires journées de carême. De nombreuses rues et artères ayant pignon, se parent de leurs meilleurs atours pour accueillir une foule cosmopolite de femmes, d'enfants, de vielles et jeunes des deux sexes qui ne s'accommodent pas des a priori pour déguster, chemin faisant, un sandwich, un pot de crème à emporter et des amuse-gueule, ou s'attarder longuement face aux devantures de luxueux magasins proposant une panoplie d'articles d'habillement, d'ameublement et des produits de ménage. Une réelle animation s'empare de ces larges boulevards totalement désertés durant les longues et fastidieuses journées de jeûne exacerbées par une chaleur torride. Au détour d'une ballade réparatrice, plusieurs randonneurs ne se privent pas de croquer une portion de baklaoua, de kalbelouz ou savourer une quenouille de maïs cuite sur la braise.Engouement du public pour les théâtralesQuoique profitant exclusivement au seul public de la ville de Mila, la palette d'activités culturelles concoctée au titre du mois de Ramadhan (du 23 août au 22 septembre 2009) par la direction de la culture, a drainé, jusqu'ici, une assistance dense. La maison de la culture, cadre du déroulement des représentations artistiques inscrites au programme, s'est extirpée de sa torpeur et n'a nullement désempli, comme en témoigne, à chaque soirée, la présence de nombreuses familles et autres personnes avides de spectacles culturels. Outre les troupes artistiques locales, à l'image de la troupe théâtrale de la maison de la culture de Mila, l'orchestre de musique andalouse (Mila) et l'association El Wafa de Tadjenanet, les organisateurs ont fait la part belle aux pièces de théâtre avec un plateau composé de groupes en la matière issus des wilayas d'Oran, de Laghouat, Sétif, Bordj Bou Arréridj, Annaba et Constantine. Ce dernier genre artistique a carrément suscité l'émerveillement et l'admiration d'un public record à chacune des sorties de la troupe du théâtre régional de Constantine (TRC), du TRA (Annaba) et Ferkat Aïn El Fouara (Sétif). Le monologue sera également à l'honneur avec la programmation de deux représentations prometteuses mettant en vedette l'association du théâtre d'Oran. Il y aura aussi à l'affiche, la projection du film El Rissala, la retransmission du match Algérie-Zambie, ainsi que les soirées de chants modernes et bédouins qu'animeront les troupes Sahraoua de Laghouat, Mirage d'El Eulma et El Wafa de Tadjenanet.Entretien des cimetières : La bonne initiativeMieux vaut tard que jamais ! Tel est l'adage adopté, pour une fois, par les autorités de la ville de Chelghoum Laïd en charge de la maintenance des cimetières. Et pour preuve, des travaux de relookage du mur d'enceinte du cimetière communal mitoyen aux cités des Martyrs et Fadéla Saâdane, ainsi que des actions d'entretien et de désherbage, lancés récemment, ont donné un air autrement plus valorisant à cet endroit. Le site a carrément changé de look, dès lors que ces opérations d'assainissement se sont traduites par l'enlèvement des impuretés et des herbes encombrantes qui obnubilaient jusque-là les allées et les tombes, ternissant ainsi l'image de marque de ce lieu sacré. Une bonne initiative qui gagnerait à être rééditée, ne serait-ce que par respect aux défunts.
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